Le potentiel de la biomasse en Côte d’Ivoire est considérable. Ainsi, le pays annonce une production de 748 MW d’électricité grâce à la biomasse d’ici 2030.

En Côte d’Ivoire, la biomasse, de l’ensemble des « déchets verts » inondent les fermes. Le potentiel de la biomasse ivoirienne est estimé à près de 12 000 000 tonnes (t) par an. Il se concentre sur la noix de cajou (coquilles, pommes de cajou), le manioc (épluchures), le cacao (cabosses, coques de fèves de cacao), l’huile de palme (feuilles de palmiers) et le caoutchouc (résidus d’abattage, graines d’hévéa). Des matières premières à l’origine du développement de nombreux projets de centrales à biomasse sur le territoire ivoirien. Jetés et délaissés, ces déchets pourraient dans un futur proche avoir bien plus de valeurs pour les agriculteurs. Et pour cause, près de 15 centrales à biomasse sont en projet en Côte d’Ivoire et permettraient de dégager 750 MW d’électricité environ. Le Plan d’actions national des énergies renouvelables de Côte d’Ivoire (PANER ; 2016-2030) révèle que la biomasse rassemble des « produits biodégradables, des déchets et des résidus d'origine biologique de l’agriculture, de la sylviculture ou des industries associées, notamment la pêche et l'aquaculture, ainsi que la partie biodégradable des déchets industriels et municipaux ».