Dans quelques années, des modules sur la prévention et la lutte contre la corruption vont êtres introduites dans les programmes de formation depuis le préscolaire jusqu'au supérieur, en passant par l'enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que les écoles des fonctionnaires et agents de l'État.

Cette initiative de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance vise à inculquer aux apprenants des comportements éthiques en clin de responsabilité, d'intégrité, de probité, de citoyenneté et du respect du bien public. Et surtout, développer chez ces hommes et ces femmes des compétences intellectuelles qui rejettent la corruption et leur permettre d'intégrer le monde socioprofessionnel avec des valeurs morales

Des experts sont à pied d'œuvre pour élaborer des leçons, les chapitres, objectifs, techniques d'apprentissage, les matériels et supports pédagogiques, le guide du formateur et de l'apprenant. Après édition des supports pédagogiques et didactiques adoptés en vue de mener à terme cette opération.

Une opération entamée depuis 2015, conformément aux engagements pris par la Côte d'Ivoire à travers la signature de la Convention des Nations Unies contre la corruption. Cette convention stipule en son article 13.2.c que les États doivent entreprendre des programmes d'éducation sur la corruption dans les écoles et universités.

Les autorités ivoiriennes sont résolues à lutter contre cette gangrène sociale et ses conséquences néfastes, par la prévention et la sensibilisation. Toute chose qui pourrait améliorer l'image du pays, qui est passé 136è en 2012 à 106è en 2019, au classement mondial des pays les plus corrompus selon l'ONG Transparency International.

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