Les marchés européens attendus en ordre dispersé avant le PIB allemand et l'indice PCE aux Etats-Unis. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.184,97 points (+0,49%) ; le CAC 40 à 7.023,80 points (+0,60%), le DAX 40 à 15.524,27 points (+0,42%), le FTSE 100 à 7.554,31 points (+1,13%), le SMI à 12.176,90 points (+0,65%), l’AEX à 753,79 points (+0,18%), le BEL 20 à 4.105,45 points (+0,62%), l’IBEX 35 à 8.706,00 points (+1,00%), le DJIA à 34.160,78 points (-0,02%), le Nasdaq à 13.352,78 points (-1,40%), le S&P 500 à 4.326,51 points (-0,54%) et le Nikkei 225 à 26.717,34 points (+2,09%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1154 (+0,07%), l’EUR/JPY à 128,77 (+0,14%) et l’USD/JPY à 115,46 (+0,07%).

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a rebondi de 7% en 2021, après s'être contracté de 8% en 2020, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans une première estimation. Les dépenses de consommation des ménages en France ont par ailleurs augmenté de 0,2% sur un mois en décembre après une hausse de 0,9% en novembre, a indiqué l'Insee.

Les marchés d'actions européens devraient débuter la séance en ordre dispersé vendredi, après une nouvelle séance de baisse à Wall Street, alors que les investisseurs attendent la première estimation du produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne au quatrième trimestre et de nouvelles données sur l'inflation aux Etats-Unis. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 30 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 perdait 22 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 17 points, soit 0,2%.

Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une contraction de 0,5% du PIB allemand au quatrième trimestre, période marquée par la mise en oeuvre d'importantes restrictions sanitaires, par rapport aux trois mois précédents. Sur un an, l'Allemagne devrait afficher une croissance de 1,3%, estiment-ils. Les marchés attendent par ailleurs la publication de l'indice PCE aux Etats-Unis. Cet indice des prix liés à la consommation des ménages est la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed). Selon le consensus établi par le Wall Street Journal, l'indice PCE de base, qui exclut l'alimentation et l'énergie, devrait avoir progressé de 4,8% sur un an en décembre, après 4,7% en novembre. Sur un mois, la hausse est anticipée à 0,5%.

Dans un contexte de forte volatilité sur les marchés, liée aux anticipations de hausse de taux de la Fed en mars, Wall Street a terminé en repli jeudi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,02%, à 34.160,78 points, effaçant l'avance de plus de 600 points acquise après l'annonce d'une accélération plus prononcée que prévu de la croissance américaine au quatrième trimestre. L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,5%, à 4.326,51 points. Le Nasdaq Composite a cédé 1,4%, à 13.352,78 points, après avoir gagné jusqu'à 2% en début de séance.

En Asie, les marchés d'actions présentent un tableau contrasté vendredi. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 2,1% à Tokyo, après avoir chuté de 3,1% la veille. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,9%, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,2%.

Le rendement de l'obligation de référence du Trésor américain progresse vendredi matin, après avoir accusé jeudi sa plus forte baisse en près d'une semaine. L'écart entre les rendements des différentes maturités s'est ainsi réduit à son niveau le plus faible depuis des années, signe possible d'inquiétudes persistantes au sujet des perspectives économiques.

L'euro affiche une légère hausse face au dollar vendredi matin, mais reste proche de ses plus bas niveaux depuis la mi-2020. Face au yen, la monnaie unique se redresse également, soutenue par une amélioration de l'appétit pour le risque sur les marchés, de plus en plus confiants dans la détermination de la Fed à résoudre le problème de l'inflation, indique ANZ.

Les cours du pétrole rebondissent vendredi matin, après avoir accusé jeudi leur première baisse en trois séances. Vers 7h30, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord prenait 57 cents, à 89,91 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex s'adjugeait 63 cents, à 87,24 dollars le baril.