La baisse du billet vert rend mécaniquement les matières premières plus attractives pour les acheteurs ayant une devise différente, comme le yuan. L’affaiblissement du dollar s’affaiblit face à ses contreparties depuis avril 2020. Cela  constitue un premier facteur de soutien aux prix des commodités, sauf le cas de l’or et du cacao.

Après une année 2020 particulièrement faste pour le segment des « hard commodities », le rallye des métaux bat encore son plein. Pendant ce temps, l’or affiche l’un des pires scores de l’année, testé par la hausse des rendements réels des grandes signatures obligataires. Ce sont au contraire les métaux couramment utilisés dans certaines industries (automobile, électronique…) qui tirent leur épingle du jeu. Cette inflation des prix résulte encore une fois d’une forte demande alors qu’en face, l’offre patine. L’argent, qui jouit d’un profil plus « mixte » puisque utilisé en bijouterie, par des industries mais aussi à des fin d’investissement, réalise par conséquent une performance plus modérée.
Au sein de large famille des produits agricoles, les niveaux n’ont cessé de monter au cours de l’année. Néanmoins, le cacao fait ainsi office d’ovni dans ce compartiment. La production de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, devrait progresser cette année, poussant les prix à la baisse.