La création d’une zone franche industrielle, de zones économiques spécialisées et de l’existence d’un Code des investissements font du Bénin un marché prometteur pour les opérateurs marocains.

Le Bénin devient de plus en plus, un marché favorable pour les investisseurs et exportateurs marocains. Le pays offre des opportunités notamment dans le tourisme, la transformation des produits agro-alimentaires, les énergies et les hydrocarbures.
Lors d’un webinaire organisé par l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) sur le thème «Doing Business in Benin», en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting, Philippe Cordier, expert en management opérationnel, de la performance individuelle et collective et de la gestion des risques interculturels a identifié le tourisme d’affaires, écologique et d’agrément comme un important domaine à forte potentialité notamment en termes de besoins en infrastructures hôtelières.
Il considère la transformation agroalimentaire comme un secteur d’avenir au Bénin, où l’agriculture est la première source de richesse et génère 88% des recettes d’exportation. Pour le secteur des énergies et des hydrocarbures, il constitue une opportunité pour les investisseurs du fait des nombreux avantages douaniers et fiscaux mis en place par le gouvernement en relation avec ces domaines d’activité.
Selon Philippe Cordier, l’exploitation de ces potentiels permettra de développer les échanges commerciaux entre le Maroc et le Bénin qui s’élèvent actuellement à 104,7 millions de dollars en exportations marocaines et 90,6 milliers de dollars en exportations béninoises. Les produits les plus exportés par le Maroc au Bénin sont les engrais (65,9 millions de dollars), les sucres et préparations sucrées (10 millions), les équipements électriques (7,2 millions) et les viandes et poissons (6,5 millions À l’inverse, les produits les plus importés par le Maroc sont le bois et le charbon (51,7 milliers de dollars) et les fruits (37,5 milliers).