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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreDans un communiqué publié, vendredi 2 avril, à l'initiative d'une trentaine d'organisations, la réduction du prix du cacao payé au producteur de 25% est vu comme un coup de canif à une dynamique mondiale multi-acteurs, qui vise une régulation plus juste de la filière, afin d'avoir des revenus plus rémunérateurs pour les producteurs.
Le Conseil café cacao (CCC) a justifié la baisse du prix par la surproduction et la chute de la demande mondiale. Julie Stoll, déléguée générale de Commerce équitable France : « Avec la crise du Covid-19, il y a des tensions sur la demande et de manière concomitante, il y a eu plutôt une bonne récolte. Donc, c'est un petit différentiel entre l'offre et la demande. Quand on dit baisse de la demande, c'est la diminution de la demande des multinationales, on n'est pas certain aujourd'hui qu'il y ait une véritable baisse de la consommation de chocolat. Donc, ça fait une tension sur les prix parce que le cacao ne part pas, le cacao n'est pas acheté. Les producteurs ne peuvent pas être la seule variable d'ajustement de l'offre et la demande. Le CCC n'a pas eu d'autres choix que de diminuer ce prix. »
Selon les organisations signataires, ce sont plutôt les multinationales de la filière qui sabotent toute initiative de mieux rémunérer les producteurs. Des multinationales qui se livrent à « un bras de fer indécent » avec les producteurs.
De son côté, Julie Stoll estime qu'un effort aurait pu être fait de la part des multinationales : « On est sur une surproduction légère, les multinationales pourraient honorer leurs contrats, acheter les mêmes quantités que les années précédentes et certes un peu de stock, la pâte de cacao ça se stocke très bien. Et elles ne le font pas. Elles réduisent leurs achats ou elles se fournissent ailleurs. Le résultat est que ça met une pression folle sur les planteurs de cacao ivoiriens qui n'arrivent pas à écouler leurs marchandises ».
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