Aboubakar Bamba

Vincent Ehougban, coordonnateur café-cacao à l’Anader. (DR) Au sortir de la dernière campagne de la filière cacao, l’on note un accroissement du rendement de 400 à 680 kg à l’hectare. Cette performance est due en partie, au fait que 81 % des producteurs ont bénéficié de conseils agricoles de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), selon Vincent Ehougban, coordonnateur café-cacao de l’institution.

Il s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse le 16 novembre, au siège de l’Anader au Plateau. «Nous pouvons juger cet accompagnement très satisfaisant car sur environ 800 000 producteurs de cacao et de café que compte la Côte d’Ivoire, plus de 650 000 soit 81% ont pu bénéficier du conseil agricole», a-t-il déclaré.

Selon le conférencier, le dispositif d'encadrement est composé de 450 conseillers agricoles de la filière café-cacao (Cacc), 50 techniciens spécialisés en cultures pérennes (Tscp), 6 coordonnateurs régionaux (Crcc) ainsi que 3 coordinateurs nationaux, soit 509 spécialistes déployés sur toute la zone de production cacaoyère et caféière.

En outre, l’appui dans la lutte contre le swollen shoot et le développement de la politique nationale en matière d’agroforesterie va être renforcé à travers l’École d’entrepreneuriat agricole (Eea), déjà instaurée, qui vise à développer les compétences entrepreneuriales des exploitants agricoles, à améliorer leur productivité et à faciliter leur accès aux opportunités des marchés.

A tout cela, il faut ajouter le projet jeunes agriculteurs modernes qui consiste à leur apporter un appui conseil pour la création de plantations de cacao et de café depuis la pépinière jusqu’à la plantation. L’initiative a permis depuis 2013 de suivre 1.000 jeunes sur toute la zone de production cacaoyère et caféier.

Vincent Ehougban, coordonnateur café-cacao à l’Anader. (DR)

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