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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLa demande de pétrole devrait chuter d'environ 8 millions de barils par jour en 2020, le secteur du transport
étant le plus durement touché par les conséquences du Covid-19; la demande de kérosène a chuté de près
de 90% en avril et celle de l'essence a diminué de 35%. Alors que les économies recommencent à s'ouvrir, la
demande reprendra. Cependant, certains secteurs, comme celui de l'aviation, mettront un certain temps à se
redresser. «Au cours de l'année, nous estimons la baisse de la demande en kérosène à environ 40%, celle
du diesel à 9% et celle de l'essence à 6%», précise Gérard Delsad, CEO de Vitol.
Si l'on n'observe pas de tensions sur le marché alimentaire, s'ouvre cependant une période d'incertitude avec
les récoltes céréalières de l'hémisphère nord toujours dans les champs. «On risque alors de voir des
réactions vives de la part d'Etats producteurs, dans un contexte dominé par les tendances nationalistes»,
alerte Ramon Esteve, président du STSA, lobby suisse du négoce. Ce qui rappelle la situation de 2008,
lorsque certains Etats avaient retenu leurs exportations de céréales, afin de maintenir les prix domestiques
bas. Les prix étaient alors partis à la hausse dans le monde, ce qui avait conduit notamment à l'Initiative sur
la spéculation sur les denrées alimentaires, en Suisse.
La situation est stable pour le café, qui ne connaît ni un choc de la demande, ni de l'offre. Les
gouvernements n'ayant pas interdit les exportations. «La consommation de café en dehors de la maison a
certes baissé de deux tiers, mais a été compensée en volume par le café à la maison», précise Nicolas
Tamari, CEO de Sucafina, qui ajoute que le cours du café coté en dollar a baissé suite à la dévaluation de
40% du real brésilien.
Quant au cacao, considéré comme produit de luxe, il n'a subi qu'une légère baisse de la consommation.
«L'incertitude sur le prix pourrait venir de Côte d'Ivoire et du Ghana avec l'imposition d'une nouvelle prime sur
leurs exportations», projette Ramon Esteve, membre du conseil d'Ecom Agroindustrial, négociant de cacao,
café et coton. Le prix de ce dernier est sous pression à cause de l'arrêt de la vente de détail du textile, pas
considéré comme un bien de première nécessité. Sa consommation dépendra du retour de la confiance chez
le consommateur. Ce qui fait du coton, l'un des meilleurs indicateurs de crise.
Les prix des métaux non-ferreux, sont au niveau de fin 2019. «Nous nous attendions à plus de volatilité, mais
la Chine, principal importateur de cuivre a redémarré très vite et a affiché sa volonté de performer les
transactions», précise Jean-Pierre Adamian, directeur de Transamine Trading.
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