Eurostoxx 50 termine à 3.820,59 points +1,45%

CAC 40           à 6.498,02 points +1,59%

DAX 40          à 14.000,11 points +0,69%

FTSE 100         à 7.429,56 points +1,36%

SMI              à 11.871,59 points +0,08%

AEX              à   721,00 points +1,06%

BEL 20           à 3.958,10 points +0,51%

IBEX 35          à 8.321,00 points +1,62%

DJIA            se pointe à 33.891,35 points +1,79%

Nasdaq     à      13.752,02 points +1,62%

S&P 500       à    4.386,54 points +1,86%

Nikkei 225     à 26.577,27 points +0,70%

Cours de change à 06h50

Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD     s’échangent à 1,1104   -0,15%

EUR/JPY     à 128,39   -0,06%

USD/JPY     à 115,63   +0,10%

  Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi soir avoir demandé au Premier ministre, Jean Castex, d'élaborer dans les prochains jours "un plan de résilience économique et social" afin de répondre aux difficultés liées à la guerre en Ukraine.
  La croissance économique de la France sera "immanquablement affectée" par le conflit, a indiqué le chef de l'Etat au cours d'une allocution télévisée.
  Emmanuel Macron a également annoncé que la France "amplifier[ait] l'investissement dans la défense".
  Alors que la France préside jusqu'au 30 juin le Conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron a indiqué qu'il défendrait "une stratégie d'indépendance énergétique européenne" pour ne plus dépendre du gaz russe notamment. Cette question sera abordée au cours du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE qui se tiendra la semaine prochaine à Versailles, a ajouté le président de la République.
  

Le groupe de technologies et de défense Thales a annoncé jeudi s'attendre cette année à une hausse de sa marge opérationnelle et à une croissance organique d'au moins 2%, l'entreprise intégrant dans ses prévisions un impact négatif sur ses revenus de 100 millions d'euros lié au conflit en Ukraine. La société a par ailleurs enregistré une forte progression de ses résultats en 2021, avec une génération de trésorerie record.
 

Technip Energies, CGG et DBV Technologies présentent également leurs résultats annuels jeudi, de même que Manitou, Serge Ferrari, Groupe Flo, SES imagotag et Vitura.

Du côté macroéconomique, l'indice PMI du secteur des services pour le mois de février paraîtra à 9h50.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens pourraient avoir du mal à s'orienter jeudi en début de séance, alors que les investisseurs analysent les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, tout en surveillant l'évolution du conflit entre la Russie et l'Ukraine.
  A 7h15, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 16,8 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 38,5 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 9 points, soit 0,1%.
  La nuit dernière, les forces russes ont continué à bombarder Kharkiv, la deuxième plus grande ville d'Ukraine, alors que l'offensive contre Kiev piétine. Les deux villes restent sous contrôle ukrainien. Les responsables du pays estiment à 2.000 le nombre de victimes civiles de l'invasion et Moscou a reconnu près de 500 soldats tués.
  Les investisseurs surveilleront jeudi la publication des indices PMI des services, des chiffres du chômage et des prix à la production dans la zone euro, ainsi que les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Aux Etats-Unis, l'attention se portera sur les inscriptions hebdomadaires au chômage et les indices PMI des services, ainsi que sur la deuxième journée d'audition de Jerome Powell au Congrès dans le cadre du bilan semestriel de politique monétaire.
  La Bourse de New York a clôturé en nette hausse mercredi après la parution d'un bon indicateur sur l'emploi et alors que les investisseurs s'interrogeaient sur les chances d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine.
  Malgré la poursuite de la flambée des cours du pétrole, le marché s'est redressé après son repli de la veille, alors que la Russie s'est dite prête à discuter dès jeudi d'un cessez-le-feu avec l'Ukraine.
  Lors d'une audition au Congrès, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a par ailleurs confirmé le scénario d'une première hausse des taux d'intérêt à la mi-mars. Il s'est toutefois déclaré favorable à un relèvement limité, de 25 points de base, alors que certains opérateurs estimaient que l'accélération de l'inflation inciterait la Fed à prendre des mesures plus énergiques.
  L'audition de Jerome Powell "a clarifié sa démarche et celle de la Fed concernant le retrait des mesures de relance en 2022, dans un contexte d'incertitude accrue en raison du conflit entre la Russie et l'Ukraine", affirme Bill Adams, chef économiste de Comerica Bank. Jerome Powell considère que le volet "plein emploi" de son mandat est largement rempli, souligne-t-il.
  "Avec une inflation au plus haut depuis plusieurs décennies, la Fed a hâte de ne plus être en mode crise", explique Bill Adams, tout en cherchant également à "calmer suffisamment la demande pour maîtriser l'inflation, mais sans étouffer la reprise."
  Signal positif sur l'état de l'économie américaine, le secteur privé aux Etats-Unis a créé 475.000 emplois nets le mois dernier, ont annoncé mercredi ADP et Moody's Analytics. Les économistes s'attendaient à la création de 400.000 postes.
  En Asie, les marchés d'actions évoluent en hausse jeudi. L'indice Nikkei a clôturé en progression de 0,7% à Tokyo. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,5% et le Shanghai Composite était inchangé.

OBLIGATIONS
  Le rendement de l'obligation du Trésor américain à 10 ans recule jeudi matin à 1,856%, après avoir accusé mercredi sa plus forte baisse sur une seule séance depuis près de deux ans et terminé à 1,878%.
  Ce repli a fait suite aux déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, qui s'est exprimé en faveur d'une hausse des taux de 25 points de base lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale, les 15 et 16 mars.
  "Au vu des commentaires de Powell, il est évident que la Fed ne veut pas être une source supplémentaire de volatilité et d'incertitude dans le contexte des événements géopolitiques en cours", estime Deutsche Bank. En conséquence, la banque centrale a jugé qu'il était approprié d'effectuer "une première étape plus prudente" dans la normalisation de sa politique monétaire, explique la banque allemande.

CHANGES
  L'euro cède un peu de terrain jeudi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert s'apprécie légèrement par rapport à la devise japonaise.
  Selon Rabobank, la crainte que le conflit en Ukraine pèse sur la croissance dans la zone euro pourrait faire reculer davantage la monnaie unique.
  L'inflation pourrait rester élevée plus longtemps que prévu et la croissance ralentir dans la zone euro en raison du conflit, indique Jane Foley, stratégiste à Rabobank.
  "Les nouvelles montrent bien que l'offensive russe contre des villes clés en Ukraine s'intensifie, ce qui devrait soutenir la demande pour des actifs sûrs", souligne la stratégiste. Le recul de l'euro face au dollar pourrait par conséquent s'accentuer, selon Jane Foley.

PETROLE
  Les contrats à terme sur le pétrole continuent de gagner du terrain jeudi matin.
  La possibilité que les sanctions strictes des pays occidentaux contre la Russie puissent rendre le marché mondial du brut déficitaire constitue le principal facteur de soutien du pétrole, indique TD Securities.
  Toute sanction supplémentaire ou interruption imprévue de l'approvisionnement pourrait faire bondir davantage les cours de l'or noir à court terme, car cela accentuerait les craintes d'une forte insuffisance de l'offre. Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que le brut bondisse à environ 145 dollars le baril, ajoute TD Securities.
  De nombreux acheteurs de brut refusent d'acheter du pétrole russe "car il est actuellement presque impossible d'obtenir une assurance pour les cargaisons en provenance de Russie ou de trouver des banques prêtes à financer ces opérations", explique Nicolas Daher, analyste pétrole chez Economist Intelligence Unit.
"Les volumes russes sont très difficiles à remplacer et les acheteurs se font concurrence dans un contexte d'offre réduite, ce qui entraîne une hausse des cours."
  A 7h30, le contrat à terme de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 3,91 dollars, soit 3,5%, à 116,84 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 3,79 dollars, soit 3,4%, à 114,39 dollars le baril.