L’Etat étant responsable de la sécurité sanitaire des aliments, un certain nombre de dispositions ont été prises pour contrôler les produits avant la mise sur le marché. Face à cette situation, le Directeur général de l’Agence nationale des petites et moyennes entreprises (Anpme) a tenu une séance d’échanges et de clarification avec les promoteurs de micros petites et moyennes entreprises le lundi 11 octobre 2021.

Sur le marché béninois, l’autorisation de la commercialisation des produits agroalimentaires est soumise à une procédure d’enregistrement et de certification sanitaire. Ainsi, aucun produit local ou importé ne peut circuler sur le marché béninois sans une autorisation de mise en marché. L’objectif de cette initiative est d’assurer la qualité des produits agroalimentaires. Cette disposition inquiète les micros petites et moyennes entreprises (Mpme) qui ont des produits très intéressants bien élaborés mais qui ne passent pas par le circuit formel. « Sur instruction du ministre des Pme, nous les avons rencontrés et écoutés. Nous leur avons rappelé qu’ils doivent se mettre à jour, avoir des unités de production respectant les normes, fabriquer des produits sains et réclamer les autorisations légales avant de mettre tout produit sur le marché », a indiqué le Dg Anpme, Alexandre Houedjoklounon. Il ajoute : « ils ont compris. Nous allons continuer le travail d’accompagnement avec eux, voir avec les autres structures concernées à savoir, l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments et l'Agence nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle qualité afin de rendre leurs produits plus compétitifs et respectables des dispositions légales ». Angèle Tawari, directrice de l’établissement Angel’s floor est sortie de cette rencontre avec une note d’espoir.