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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreBruxelles, 18/10/2019 (Agence Europe) – En marge de la réunion du G20 et des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, jeudi 17 octobre à Washington, les ministres des Finances des pays du G7 ont posé leurs conditions au développement de cryptomonnaies stables, comme le Libra de Facebook. Ils ont en effet adopté le rapport du groupe de travail sur les monnaies stables (EUROPE B12279A12), coordonné par Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE, qui avait été demandé par la France en juin, juste après l'annonce de Facebook de son projet de cryptomonnaie (EUROPE B12277A24). « Nous convenons qu'aucun projet de monnaies numériques stables ne devrait être lancé tant que les problèmes et les risques juridiques, réglementaires et de surveillance n'auront pas été réglés de manière adéquate », indique une déclaration de la Présidence française du G7, qui reprend les principales recommandations du rapport. Le rapport final ne cible pas spécifiquement le Libra, mais confirme que les monnaies stables, en général, posent des défis et des risques juridiques, réglementaires et de surveillance liés, entre autres, à la sécurité, au blanchiment d'argent, à l'intégrité du marché, ainsi qu’à la protection des données (EUROPE B12299A11). Selon le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, cela pose aussi des risques en matière de concurrence et, avant tout, des risques pour la souveraineté monétaire des pays. « Le cadre juridique actuel n'est manifestement pas prêt à maîtriser tous ces risques ni à protéger les consommateurs qui utilisent cette monnaie », a-t-il déclaré à la presse, à Washington. Si le rapport détaille surtout les risques, il prévoit aussi certaines recommandations pour les maîtriser et notamment de coordonner les normes de surveillance que les pays fixent pour ces nouvelles technologies. Néanmoins, cela ne signifie pas que les pays du G7 sont contre les technologies et l’innovation financière, a insisté M. Le Maire. Les banques centrales évalueront d'ailleurs, à long terme, si elles devraient émettre elles-mêmes des monnaies virtuelles, a-t-il indiqué. La déclaration de la Présidence du G7 salue par ailleurs la « coopération » du G20, qui évalue aussi les besoins d’une réponse multilatérale aux monnaies stables, et notamment les travaux du Conseil de stabilité financière (EUROPE B12351A15).
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