Les marchés d'actions européens devraient ouvrir de manière contrastée. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.206,33 points avec un progrès de 0,44%, le CAC 40 à 6.857,99 points (+0,55%), le DAX 30  à 15.826,09 points (+0,35%), le FTSE 100 à 7.220,14 points (+0,83%), le SMI à 12.387,90 points (+0,21%), l’AEX à 775,84 points (+0,09%), le BEL 20 à 4.339,95 points (+0,25%), l’IBEX 35 à 8.975,80 points (+0,86%), le DJIA à 35.484,97 points (+0,62%), le Nasdaq à 14.765,14 points (-0,16%), le S&P 500 à 4.447,70 points (+0,25%) et le Nikkei 225 à 28.042,17 points avec un repli de 0,10%.

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1743 avec une hausse de 0,03%, l’EUR/JPY à 129,63 (-0,01%) et l’USD/JPY à 110,39 en chute de 0,05%.

Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié jeudi en France.

Les marchés d'actions européens devraient tenter de poursuivre leur progression jeudi à l'ouverture, après que Wall Street a franchi la veille de nouveaux points hauts, les investisseurs ayant apprécié les derniers chiffres de l'inflation outre-Atlantique. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 5,5 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 montait de 9,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 9,7 points, soit 0,1% également. Cependant, la progression des Bourses européennes pourrait être freinée par les déclarations de deux banquiers centraux de la Réserve fédérale (Fed), qui ont affirmé qu'il était temps pour l'institution de commencer à réduire son soutien monétaire. Jeudi, les investisseurs surveilleront la publication du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni au deuxième trimestre et de la production industrielle dans la zone euro pour juin. La présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Kansas City s'est prononcée mercredi en faveur d'un retrait des achats d'obligations de la banque centrale américaine pour tenir compte de l'évolution de la conjoncture.

La Fed procède depuis plus d'un an à 120 milliards de dollars par mois de rachats obligataires pour fluidifier les marchés du crédit et favoriser l'investissement face aux répercussions de la crise sanitaire. Le dirigeant s'est prononcé pour une élimination progressive de ces opérations entre les mois d'octobre et juin prochains. La Bourse de New York a clôturé de façon contrastée mercredi, mais les indices Dow Jones et S&P 500 ont battu de nouveaux records, l'annonce d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis l'ayant emporté sur les craintes au sujet de la situation sanitaire. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% en juillet par rapport à juin, contre une hausse de 0,9% le mois précédent, a annoncé mercredi le département américain du Travail. L'inflation se maintient toutefois à un niveau élevé sur un an, les prix hors alimentation et énergie ayant progressé de 4,3% par rapport à juin 2020. L'indice global a crû de 5,4% sur un an. En Asie, les marchés d'actions se sont repliés légèrement jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait de 0,1%, l'indice Hang Seng cédait 0,1% à Hong Kong et le Shanghai Composite perdait 0,1%.

Les rendements des obligations du Trésor américain progressent jeudi matin, après avoir perdu de l'élan la veille. A 7h30, le rendement de l'emprunt de référence du Trésor américain à dix ans se situait à 1,348%, après avoir clôturé mercredi en repli à 1,337%, mettant ainsi fin à six séances de hausse pour s'établir 0,410 point de pourcentage en dessous de son point haut sur un an atteint en mars. TD s'attend à ce que le taux de l'obligation à 10 ans atteigne 1,75% d'ici à la fin de l'année, en se fondant sur l'hypothèse d'une poursuite de la forte reprise économique au quatrième trimestre, d'un plan de dépenses budgétaire de 3.000 à 4.000 milliards de dollars et de l'annonce par la Fed d'une réduction progressive de ses achats d'actifs en décembre.

L'euro évolue peu jeudi matin par rapport au dollar et au yen, tandis que le billet vert gagne un peu de terrain face à la devise japonaise. L'indice US Dollar s'est maintenu en dessous de 93. Pour TD Securities, le dollar a reculé en raison de la hausse moins forte que prévu de l'indice des prix hors alimentation et énergie en juillet par rapport au mois précédent. L'intermédiaire financier ne pense toutefois pas que la dépréciation du dollar soit durable.

Les cours du pétrole évoluent peu jeudi pendant la séance en Asie, après avoir gagné plus de 1% mercredi à Wall Street. Le baril avait dans un premier temps reculé en réaction aux déclarations du gouvernement américain, qui souhaite voir l'Opep+ augmenter sa production pour accompagner la reprise de l'économie. Les cours ont ensuite rebondi, aidés notamment par l'annonce d'une diminution des stocks de brut aux Etats-Unis. La banque prévoit une baisse de la demande de pétrole à 97,8 millions de barils par jour en août et en septembre, contre 98,4 millions de barils par jour en juillet. A 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de la mer du Nord gagnait 5 cents, à 71,49 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 4 cents, à 69,29 dollars le baril.