Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.177,15 points avec une hausse de 0,06%, le CAC 40 à 6.813,18 points (-0,06%), le DAX 30 à 15.745,41 points (-0,10%), le FTSE 100 à 7.132,30 points (+0,13%), le SMI  à 12.310,75 points (+1,10%), l’AEX à 771,80 points (+0,52%), le BEL 20 à 4.316,41 points (+0,32%), l’IBEX 35 à 8.865,90 points (-0,15%), le DJIA à 35.101,85 points (-0,30%), le Nasdaq à 14.860,18 points (+0,16%), le S&P 500 à 4.432,35 points (-0,09%) et le Nikkei 225 à 27.862,80 points en hausse de 0,15%.

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1738   en hausse de 0,02%, l’EUR/JPY à 129,48 (+0,01%), l’USD/JPY à 110,34 avec un progrès de 0,01%.

Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié mardi en France.

Les marchés d'actions européens devraient connaître une nouvelle séance en demi-teinte mardi, mais l'apaisement des turbulences sur les marchés des métaux et du pétrole et la légère progression de certains indices asiatiques pourraient limiter les reculs. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 2,8 points, soit 0,04%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 8,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 perdait 7,8 points, soit 0,1% également. La Bourse de New York a clôturé de manière contrastée lundi, après les nouveaux records atteints vendredi en clôture. La propagation du variant Delta du coronavirus, des prises de bénéfices et la révision à la baisse de ses prévisions de croissance en Chine par Goldman Sachs ont ébranlé la confiance des investisseurs à Wall Street. Cependant, les trois principaux indices restent proches de leurs plus hauts niveaux historiques. En Asie, les marchés d'actions présentent un tableau contrasté mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,2% et l'indice Hang Seng progressait de 0,3% à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite perdait 0,1%.

Les rendements des obligations du Trésor américain baissent légèrement mardi matin, après avoir progressé lundi à la suite de la publication d'un nombre record de postes à pourvoir aux Etats-Unis en juin, ce qui témoigne de la vigueur du marché du travail malgré les inquiétudes persistantes concernant la propagation du variant Delta. A 7h20, le rendement de l'emprunt de référence du Trésor américain à dix ans reculait à 1,315%, après avoir clôturé lundi à 1,323%.

L'euro est stable mardi matin face au dollar et au yen. Le billet vert est lui aussi inchangé par rapport à la devise japonaise. Après les chiffres de l'emploi meilleurs que prévu et les bons indices ISM publiés aux Etats-Unis la semaine dernière, le mois de septembre "pourrait constituer un tournant pour le dollar et les marchés des changes", indique JPMorgan. Les commentaires au ton restrictif de deux gouverneurs de la Réserve fédérale (Fed) ont remis en cause l'idée qu'un comité de politique monétaire (FOMC) essentiellement accommodant maintiendra la minorité restrictive à l'écart, ajoute la banque. Selon ING, le dollar ne devrait progresser que de façon limitée à court terme, même si la Fed tient un discours restrictif au cours de la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole, prévue du 26 au 28 août. La Fed évoquera probablement une réduction de ses achats d'obligations à Jackson Hole, ce qui devrait étayer les prévisions selon lesquelles elle commencera à resserrer sa politique monétaire au début 2023, voire à la fin 2022, indiquent les analystes d'ING. "Nous privilégions le scénario d'un fort redressement du dollar six mois avant le premier resserrement, soit au deuxième trimestre 2022".

Les cours du pétrole tentent de se reprendre mardi matin, après avoir terminé la séance de lundi en baisse de plus de 2% alors que la Chine a pris des mesures supplémentaires pour limiter la propagation du variant Delta du coronavirus, entretenant les craintes sur le niveau de la demande mondiale de brut. Selon Oanda, comme les stocks demeurent restreints, une nouvelle pression sur les prix du pétrole pourrait être limitée. Le cours du WTI dispose d'un fort support à 65 dollars le baril, mais si ce niveau est franchi, une spirale baissière pourrait s'enclencher en l'absence de nouveau support avant 60 dollars. A 7h15, le contrat d'octobre sur le Brent de la mer du Nord gagnait 36 cents, à 69,40 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 53 cents, à 67,01 dollars le baril.