Les marchés actions européens attendus en très légère hausse avant les indices PMI des services. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.084,31 points (+0,13%), le CAC 40 à 6.552,86 points (-0,01%), le DAX 30 à 15.650,09 points (+0,30%), le FTSE 100 à 7.123,27 points (-0,03%), le SMI à 11.964,84 points (-0,10%), l’AEX à 733,55 points (+0,30%), le BEL 20 à 4.170,89 points (+0,11%), l’IBEX 35 à 8.907,60 points (-0,28%), le DJIA à 34.786,35 points (+0,44%), le Nasdaq à 14.639,33 points (+0,81%), le S&P 500 à 4.352,34 points (+0,75%) et le Nikkei 225 à 28.626,24 points (-0,55%).

La variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD a perdu 1,1857 (-0,07%) alors que l’EUR/JPY gagne 131,78 (+0,04%) et l’USD/JPY gagne 111,15 (+0,11%).

Les investisseurs seront attentifs lundi aux chiffres définitifs de l'indice PMI des services en juin. La première estimation, publiée par IHS Markit le 23 juin, faisait état d'un indice à 57,4 en juin, son plus haut niveau depuis avril 2018, contre 56,6 en mai. Ils suivront également les données sur la production industrielle en mai.

Les principaux marchés actions européens devraient ouvrir en légère hausse lundi matin, alors que les investisseurs attendent les chiffres définitifs des indices PMI de la zone euro et de ses Etats membres en juin. La tendance pourrait toutefois rapidement changer, la fermeture des Bourses américaines pour la fête nationale des Etats-Unis étant susceptible de peser sur les volumes d'échange et les marchés attendant l'issue de la réunion de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et de ses alliés menés par la Russie. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 2 points, soit 0,03%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 grappillait 1,9 point, ou 0,01%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 11 points, soit 0,2%. L'indice PMI des services de la zone euro est attendu à 11h00. La première estimation de IHS Markit, publiée le 23 juin, indiquait un rebond de l'indice à 58 en juin, un point haut en 41 mois, contre 55,2 en mai. Le fournisseur de données avait alors précisé que l'activité du secteur privé en zone euro avait connu le mois dernier sa plus forte croissance depuis 15 ans, grâce à l'allègement des restrictions sanitaires et au regain de confiance suscité par les campagnes de vaccination.

L'Opep+ n'est pas parvenue à un accord vendredi sur ses quotas de production à compter d'août et se retrouvera donc ce lundi à 15h00 pour tenter de s'entendre. Alors que la demande de pétrole augmente en Europe et aux Etats-Unis après la levée de la plupart des restrictions sanitaires, la plupart des délégués de l'Opep+ cherchaient vendredi à conclure un accord sur une augmentation de production de 400.000 barils par jour. Les quotas seraient relevés chaque mois jusqu'à la fin 2022, permettant ainsi d'effacer progressivement les réductions de production de 5,8 millions de barils par jour encore en vigueur. Cependant, ce projet d'accord a été rejeté par les Emirats arabes unis, selon des délégués de l'Opep+.

En Asie, les principaux indices boursiers reculent lundi après que l'indice PMI Caixin des services en Chine a atteint son plus faible taux de croissance des 14 derniers mois en juin. L'indice est ressorti à 50,3 le mois dernier, contre 55,1 en mai, selon Caixin et IHS Markit. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite perdait 0,2%, tandis que le Nikkei et le Hang Seng perdaient 0,6% chacun à Tokyo et Hong Kong respectivement. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en hausse de 0,4%, à 34.786,35 points, et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,8%, à 4.352,34 points. Le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,8%, à 14.639,33 points.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont perdu du terrain vendredi, après l'annonce d'une hausse du taux de chômage mais de créations d'emplois élevées aux Etats-Unis en juin. Le taux de l'obligation du Trésor à dix ans, titre de référence du marché, s'est replié jusqu'à 1,434% vendredi, son plus bas niveau depuis mars, les marchés semblant se résoudre à des perspectives de croissance économique plus mesurées outre-Atlantique.

Le dollar progresse légèrement lundi matin et pourrait poursuivre sur sa lancée cette semaine si les minutes de la réunion de mi-juin du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) confirment le revirement restrictif de la banque centrale américaine, selon la banque CBA. Des précisions sur la date à laquelle la Fed pourrait réduire ses achats d'actifs pourraient soutenir le dollar, indique CBA. La banque ajoute que les indicateurs économiques corroborent actuellement la surperformance de l'économie américaine par rapport aux grandes économies, ce qui pourrait constituer un facteur de soutien pour le billet vert jusqu'à la fin de 2021. De son côté, Capital Economics s'attend à ce que le dollar continue de progresser à condition que les statistiques économiques américaines restent robustes.

Les cours du pétrole reculent légèrement lundi matin, en raison de signes de désaccords au sein de l'Opep+, indique ANZ. "Les négociations reprendront lundi après ce qui aura probablement été un week-end de pourparlers diplomatiques effrénés", ajoute la banque. A 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 8 cents, à 76,09 dollars le baril, et celui d'août sur le WTI cédait 3 cents, à 75,13 dollars le baril.