Lors de la formation sur la fraude à l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) organisée par le Réseau journalistes citoyen action pour la République (JCAR), Abdou A. Touré, Directeur général adjoint de la Direction générale de la Caisse malienne d'assurance maladie (CANAM) a reconnu que la fraude est une triste réalité dans le secteur de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Selon lui, il demeure difficile de savoir combien les cas de fraudes ont coûté au fonctionnement de la Caisse nationale d'assurance maladie.

La CANAM, dans la mise en œuvre des conventions qui la lient aux prestataires de soins, constate, de plus en plus, divers cas de fraude notamment : la fraude à l'identité ; la fraude documentaire ; les actes fictifs facturés par les prestataires ; la fraude aux cotisations. En partenariat avec la CANAM, la formation sur la fraude à l’AMO à l'endroit des directeurs de publication et rédacteurs en chef avait pour thème: « Défis et enjeux de l'impact négatif de la fraude dans le domaine de l'AMO ». L’objectif est mieux outiller les journalistes sur la fraude à l'AMO, afin d'aider les responsables de la CANAM dans sa lutte contre ce fléau qui tend à saper tous les efforts de la direction. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le DGA de la CANAM, Abdou A. Touré, en présence du président du JCAR, Abdrahamane Maiga et une vingtaine des directeurs de publication et rédacteurs en chef.

Le DGA de la CANAM estime qu'à l'état actuel de la mise en œuvre du Régime d'assurance maladie obligatoire, il demeure difficile de savoir combien les cas de fraudes ont coûté au fonctionnement de la Caisse nationale d'assurance maladie. Selon Abdou A. Touré, il existe différentes formes de fraudes imputables à la multiplicité des acteurs qui interviennent dans la gestion de l'AMO, rendant ainsi la détection de celles-ci plus complexes. Face à cette situation, le DGA a dévoilé, que des mesures de lutte contre la fraude ont été prises par la CANAM à travers le plan d'actions de lutte contre la fraude et la mise en place des organes de lutte contre cette pratique.