Les actions européennes attendues en baisse avant une série d'indicateurs et la BOE. L’Eurostoxx 50 perdait 1,14%  soit 4.075,94 points tandis que le CAC 40 montre un repli de  0,91%, soit 6.551,07 points. Le DAX 30 s’ouvre à 15.456,39 points (-1,15%), le FTSE 100 à 7.074,06 points (-0,22%), le SMI à 11.898,62 points (-0,70%), l’AEX à 725,05 points (-0,49%), le BEL 20 à 4.112,46 points (-1,04%), l’IBEX 35 à 8.954,10 points (-1,10%), le DJIA  à 33.874,24 points (-0,21%), le Nasdaq  à 14.271,73 points (+0,13%), le S&P 500 à  4.241,84 points (-0,11%) et le Nikkei 225       28.850,26 points (-0,09%).

Le Cours de change par rapport à la clôture à New York s’affiche en hausse. L’EUR/USD reste stable à 1,1927, l’EUR/JPY s’ouvre à 132,35 (+0,01%) et l’USD/JPY à 110,97 (+0,01%).

Les investisseurs français suivront jeudi les chiffres du climat des affaires en juin, un mois marqué par la levée de nouvelles restrictions liées à la crise sanitaire. Du côté des entreprises, Europcar Mobility Group a indiqué mercredi soir avoir récemment reçu une "marque d'intérêt concernant une éventuelle opération" sur son capital, que son conseil d'administration a rejeté. 

Les principaux indices actions européens devraient ouvrir en légère hausse jeudi, tandis que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE) et une nouvelle série d'indicateurs économiques, tout en analysant les propos des responsables de la Réserve fédérale (Fed) sur les mesures de soutien monétaire actuellement en vigueur. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 16 points, soit 0,25%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 progressait de 14 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 prenait 3,5 points, soit 0,05%. Le président de la Réserve fédérale (Fed) d'Atlanta a indiqué mercredi tabler sur une réduction prochaine des rachats d'obligations de la banque centrale et a estimé qu'un premier relèvement des taux pourrait intervenir dès 2022. La secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, a exhorté mercredi le Congrès à relever ou à suspendre le plafond de la dette publique des Etats-Unis pour éviter des conséquences "catastrophiques" pour l'économie du pays. S'exprimant lors d'une audition organisée au Sénat, la responsable a plaidé en faveur d'un relèvement "aussi rapide que possible". Le plafond légal de la dette fédérale américaine a été suspendu en 2019 jusqu'au 31 juillet prochain.

La mesure la plus importante à avoir été adoptée exige que les principales plateformes internet facilitent le transfert de données des utilisateurs vers d'autres plateformes et même communiquent avec les utilisateurs d'autres plateformes. Ce projet de loi donnerait à la Federal Trade Commission (FTC), l'autorité américaine de la concurrence, de nouveaux pouvoirs étendus pour fixer des normes individualisées pour les géants de la technologie. Les projets de loi doivent encore être adoptés par l'ensemble de la Chambre des représentants où le calendrier des votes reste incertain. Les investisseurs attendent jeudi une série d'indicateurs économiques, dont l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne, la troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au premier trimestre, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage et les commandes de biens durables outre-Atlantique.

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent jeudi matin leur progression de la veille, après que le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a prévu à son tour une première hausse des taux à la fin de 2022. A 7h40, le rendement du bon du trésor à dix ans, le titre de référence du marché, s'établissait à 1,495% contre 1,486% mercredi soir. Alors que le marché de l'emploi devrait s'améliorer dans les prochains mois, "je pense qu'il est tout à fait approprié de planifier le processus de réduction" des rachats obligataires, a indiqué Raphael Bostic, qui est un membre votant du comité de politique monétaire de la Fed.

L'euro accuse un léger repli face au dollar jeudi matin, alors que le marché reste préoccupé par une éventuelle réduction des achats d'actifs de la Fed. Le président de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, comme Raphael Bostic, a envoyé mercredi des signaux laissant présager une politique monétaire plus restrictive, ce qui a suscité des inquiétudes chez les investisseurs, indique le site spécialisé DailyFX.com. La progression de l'indice PMI manufacturier aux Etats-Unis a conforté ces craintes. Selon Goldman Sachs, la réunion du comité de politique monétaire de la Fed la semaine dernière "a sans doute réduit le risque d'une forte dépréciation du dollar induite par une inflation élevée et des taux réels très bas et devrait se traduire par une corrélation positive plus nette entre l'actualité sur une accélération de l'inflation [aux Etats-Unis] et l'appréciation du dollar".

Les contrats pétroliers évoluent en légère hausse jeudi matin, après l'annonce d'une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis pour la cinquième semaine consécutive. Selon IG, la prochaine réunion de l'Opep+, qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie, se trouve sous le feu des projecteurs. Cette rencontre est prévue le 1er juillet. Le cartel pourrait augmenter sa production dans les mois à venir, grâce au déploiement des campagnes de vaccination qui soutiennent la demande de carburant, alors que les restrictions aux voyages sont progressivement levées, indique le courtier. Le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, a rapporté que les membres de l'Opep+ envisagaient de relever leur production totale d'environ 500.000 barils par jour. A 7h30, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 9 cents, à 75,28 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 7 cents, à 73,15 dollars le baril.