La banque suisse UBS tente depuis le 8 mars de rebattre les cartes après s’être vue infliger une amende record de 3,7 milliards d’euros en première instance en 2019. En attente de la dernière décision le 27 septembre, la défense de la banque a plaidé la relaxe à son procès en appel.

Lors de ce deuxième procès du géant mondial de la gestion de fortune, le parquet a requis « au moins » deux milliards d’euros d’amende. La défense plaide la relaxe à son procès en appel pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal, un dossier dans lequel la cour devrait trancher le 27 septembre.

Me Denis Chemla a demandé à la cour de « remettre de la raison » dans ce dossier, face à la « théorie délirante selon laquelle UBS France (aurait été) un aspirateur de l’épargne des Français au profit d’UBS Suisse ». Selon lui, il n’y a « rien, rien, rien, qui établit un acte illicite de démarchage ».