La banque sud-africaine Absa continue de subir les conséquences de la crise économique causée par la pandémie de la Covid-19 et déclare comme peu probable le versement d’un dividende ordinaire cette année dans le but de conserver les liquidités. Le bénéfice net par action de la banque devrait chuter de plus de 40% d’ici la fin de l’année 2020.

Les revenus d’Absa pour les neuf mois se terminant en septembre sont restés similaires à l’augmentation de 3% signalée au premier semestre. Les prêts bruts ont légèrement ralenti à 5% en glissement annuel.

Les dépréciations de crédit de la banque pour les neuf mois ont triplé d’une année sur l’autre, compte tenu de la charge substantielle du premier semestre. Pendant ce temps, les dépréciations de crédit au troisième trimestre ont été meilleures que prévu.

Absa Bank a d’ailleurs dû se séparer de 1 200 employés depuis le début de l’année. «Une grande partie de la réduction provenait de l’attrition naturelle, car Absa a institué un gel de l’embauche à la lumière de Covid-19. La progression mondiale et locale continue vers la banque numérique a contribué à la réduction », a déclaré Absa qui entend mettre d’avantage l’accent sur le développement de la banque numérique.

Le PIB réel de l’Afrique du Sud devrait suivre cette tendance baissière de 8,7% en 2020, avec une croissance modérée de 2,6% prévue pour l’année prochaine dans un contexte d’incertitude importante causée par la pandémie de Covid-19.