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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLa Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, BRVM et l’Autorité de Régulation du Système de Récépissé d’Entreposage ont procédé, ce mercredi 26 février à Abidjan, à la signature d’un mémorandum portant sur la mise en place d’un cadre de coopération pour le compte de la Bourse des Matières Premières, annoncée pour 2020.
Plus de 200 entrepôts d’une capacité de 50.000 tonnes, à mettre aux normes de conservation, sont nécessaires au démarrage de ce projet, avec trois principales spéculations à savoir l’anacarde, la cola et le maïs.
« Le système de récépissé d’entreposage vise à garantir des ressources décentes et protéger les revenus des producteurs, financer la chaine de valeurs pour l’approvisionnement continu des unités de transformation pour le développement de l’agro-industrie et assurer la sécurité alimentaire » soutient Justin Koffi, Directeur Général de l’Autorité de Régulation du Système de Récépissé d’Entreposage.
Pour Edoh Kossi Amenouvé, Directeur Général de la BRVM « l’ambition de doter la Côte d’Ivoire d’une agriculture durable, compétitive, créatrice de richesse équitablement partagée ne peut être réalisée sans un système de récépissé d’entreposage solide, fiable et qui inspire confiance aux investisseurs. Sans récépissé, il n’y’a pas de bourse des matières premières agricoles ».
« Cette bourse va atteindre ses objectifs quand un producteur ivoirien sera en position de choisir sa tendance de production en fonction du prix, au comptant ou à termes, affiché par la bourse, stocker convenablement sa production et la commercialiser dans les conditions qui lui assurent une meilleure rentabilité », a-t-il martelé.
Chaque année, la Côte d’Ivoire enregistre 40% de pertes post-récoltes. Ce phénomène lié à l’absence de système d’entreposage adéquat coûte 48 milliards de dollars à l’économie africaine, bien supérieur à l’aide alimentaire apportée par des partenaires étrangers. Ce dysfonctionnement conduit à une instabilité de revenus et constitue un frein à la croissance économique.
Sur le marché, la fluctuation des prix entraine des variations de revenus des acteurs de la chaine de production notamment l’instabilité des revenus des producteurs, le sous-investissement dans l’agriculture et la réduction des marges des industriels de la transformation et de la distribution.
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