Les Bourses européennes sont attendues en baisse après les minutes de la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.824,69 points (-2,38%), le CAC 40 à 6.498,83 points (-2,21%), le DAX 40 à 14.151,69 points (-1,89%), le FTSE 100 à 7.587,70 points (-0,34%), le SMI à 12.320,10 points (-0,46%), l’AEX à 719,67 points (-2,22%), le BEL 20 à 4.161,14 points (-1,92%), l’IBEX 35 à 8.482,10 points (-1,64%), le DJIA à 34.496,51 points (-0,42%), le Nasdaq à 13.888,82 points (-2,22%), le S&P 500 à 4.481,15 points (-0,97%) et le Nikkei 225 à 26.906,90 points (-1,62%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York, l’EUR/USD s’ouvre à 1,0913 (+0,15%), l’EUR/JPY à 134,98 (+0,07%) et l’USD/JPY à 123,68 (-0,10%).

Vinci Highways, la filiale de concessions autoroutières de Vinci, a annoncé mercredi soir détenir 100% de la société américaine TollPlus, spécialiste des systèmes de gestion des péages autoroutiers et des solutions de mobilité. Vinci détenait déjà 30% de TollPlus depuis 2016. Suite au rachat du solde du capital, la société sera consolidée par intégration globale dans les comptes de Vinci.

Les Bourses européennes devraient poursuivre leur baisse jeudi, après que les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) ont confirmé que la banque centrale américaine pourrait resserrer sa politique de manière intensive au cours des prochains mois. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 30 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 52 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 11 points, soit 0,2%.

La Réserve fédérale (Fed) pourrait accélérer le relèvement de ses taux d'intérêt dans les prochains mois, selon le compte rendu de sa dernière réunion publié mercredi. En mars, les banquiers centraux ont envisagé de commencer leur cycle de resserrement monétaire par une hausse d'un demi-point de pourcentage, avant d'opter pour une mesure plus limitée, ont précisé les minutes de la réunion.

Wall Street a terminé en baisse mercredi tandis que les rendements obligataires ont atteint leur plus haut niveau depuis trois ans, les investisseurs anticipant une accélération du resserrement monétaire aux Etats-Unis pour contenir l'inflation. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,4%, à 34.496,51 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a fini en baisse de 1%, à 4.481,15 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a chuté de 2,2%, à 13.888,82 points. Jeudi, les investisseurs surveilleront jeudi les chiffres de la production industrielle en Allemagne en février, ainsi que le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Aux Etats-Unis, les chiffres des demandes hebdomadaires d'allocation chômage sont attendus dans l'après-midi. En Asie, les principaux marchés reculent jeudi, les investisseurs s'inquiétant de l'impact du resserrement monétaire prévu aux Etats-Unis sur l'économie mondiale. A Tokyo, l'indice Nikkei perdait 1,5% en fin de séance. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 1,2% et le Shanghai Composite cédait 1,1%.

Le rendement du bon du Trésor américain à dix ans, le titre de référence du marché, est retombé sous la barre de 2,6% jeudi matin, après avoir atteint un point haut en trois ans mercredi en réaction au compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed. A 7h35, il s'établissait à 2,582%, contre 2,606% mercredi soir.

L'euro se redresse jeudi matin face au dollar, s'échangeant à 1,0915, alors que les investisseurs continuent d'analyser les minutes de la dernière réunion de la Fed. Les éléments défavorables à l'euro sont suffisamment nombreux pour faire baisser la monnaie unique à 1,08 dollar en un mois, même en cas de victoire d'Emmanuel Macron. Une victoire de Marine Le Pen, qui constituerait une surprise, entraînerait un recul encore plus marqué de la paire euro/dollar, souligne BMO.

Les cours du pétrole regagnent jeudi matin une partie du terrain perdu la veille. Selon ANZ Research, les cours restent soutenus par l'avertissement de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) selon lequel une forte baisse des exportations russes pourrait entraîner un manque de 3 millions de barils par jour sur le marché mondial du brut. A 7h25, le contrat de juin sur le Brent gagnait 1,18 dollar, soit 1,2%, à 102,25 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 94 cents, soit 1%, à 97,17 dollars le baril.