Les marchés d'actions devraient hésiter à l'ouverture après le confinement de Shanghai. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.867,73 points (+0,11%), le CAC 40 à 6.553,68 points (-0,03%), le DAX 40 à 14.305,76 points (+0,22%), le FTSE 100 à 7.483,35 points (+0,21%), le SMI à 12.121,67 points (-0,08%), l’AEX à 723,90 points (+0,42%), le BEL 20 à 4.119,42 points (+0,13%), l’IBEX 35 à 8.330,60 points (+0,31%), le DJIA à 34.861,24 points (+0,44%), le Nasdaq à 14.169,30 points (-0,16%), le S&P 500 à 4.543,06 points (+0,51%) et le Nikkei 225 à 28.010,94 points (-0,49%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York, l’EUR/USD à 1,0956 (-0,24%), l’EUR/JPY à 134,77 (+0,54%), l’USD/JPY à 123,04 (+0,80%).

Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer lundi à l'ouverture, les investisseurs se montrant prudents après l'annonce du confinement de la ville de Shanghai en Chine, où les autorités continuent d'appliquer leur stratégie "zéro Covid", et de la guerre en Ukraine. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 grappillait 0,6 point, soit 0,01%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 2 points, soit 0,01%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 4,5 points, soit 0,06%.

Dans ce contexte, les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé lundi, la tendance étant fragilisée par la situation à Shanghai, indique SPI Asset Management. L'indice Shanghai Composite reculait de 0,2% en fin de séance et, à Tokyo, le Nikkei perdait 0,6%. En revanche, l'indice phare de la Bourse de Hong Kong, le Hang Seng, gagnait 1,2%. Vendredi, Wall Street a terminé de manière contrastée, à l'issue d'une semaine volatile marquée par le rebond du secteur technologique et de nouvelles tensions sur les prix de l'énergie. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,4%, à 34.861,24 points, et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,5%, à 4.543,06 points. Le Nasdaq Composite a cédé près de 0,2%, à 14.169,30 points.

Les rendements des emprunts du Trésor américain poursuivent leur hausse lundi et évoluent à des points hauts inédits depuis 2019, alors que la Fed devient plus restrictive et que les investisseurs s'inquiètent du niveau élevé de l'inflation et d'une éventuelle récession économique. Bien que le message envoyé par le marché obligataire américain sur les perspectives économiques puisse paraître préoccupant, un écart de rendement majeur signale pourtant que les craintes d'un ralentissement économique ne sont pas fondées.

L'euro recule lundi face au dollar. Une Réserve fédérale (Fed) de plus en plus restrictive et des rendements obligataires en hausse ont eu peu d'effet jusqu'à présent sur le dollar, peut-être en raison du caractère généralisé du cycle de resserrement monétaire, indique Jonathan Petersen, de Capital Economics. Cependant, l'économiste estime toujours que le billet vert pourrait progresser lorsque les cours des matières premières s'éloigneront de leurs points hauts et que les écarts de rendements à long terme se creuseront.

Les contrats à terme sur le pétrole baissent lundi matin, après avoir heurté une forte résistance technique. Le baril de Brent de mer du Nord reflue après avoir atteint la semaine dernière une résistance technique à 118 dollars le baril, qui restera un niveau clé à franchir, indique IG Markets. Plusieurs moteurs pour les cours de l'or noir demeurent toutefois intacts, dont l'enlisement des négociations sur le nucléaire iranien et une éventuelle escalade des attaques contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite, ajoute le courtier. A 7h25, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 3,61 dollars, ou 3%, à 117,04 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 3,76 dollars, soit 3,3%, à 110,13 dollars le baril.