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Les marchés actions européens sont attendus en hausse, dans le sillage de Wall Street
Eurostoxx 50 se chiffre à 3.926,12 points +1,14% , CAC 40 à 6.659,41 points +1,17% , à DAX 40 14.473,20 points +1,02% , à FTSE 100 7.476,72 points +0,46% , à SMI 12.202,62 points +0,26% , AEX à 728,27 points +1,38%, BEL 20 à 4.168,85 points +0,95%, IBEX 35 à 8.487,20 points +1,17%
DJIA enregistre 34.807,46 points +0,74%, Nasdaq 14.108,82 points +1,95% , S&P 500 4.511,61 points +1,13% et Nikkei 225 28.040,16 points +3,00%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD s'échangent à 1,1040 +0,09% , EUR/JPY à 133,60 +0,27% et USD/JPY à 121,05 +0,20%
A SUIVRE EN FRANCE
Le groupe énergétique TotalEnergies a annoncé de ne plus conclure ou renouveler des contrats d'achat de pétrole et de produits pétroliers russes, afin d'arrêter ces achats "dans les meilleurs délais et au plus tard à la fin de l'année 2022". Cette décision est relative tenir à l'aggravation de la situation en Ukraine et de l'existence de sources alternatives pour approvisionner l'Europe.
TotalEnergies a également indiqué qu'il assurerait "le strict respect des sanctions européennes, actuelles et futures, quelles que soient les conséquences pour la gestion de ses actifs en Russie" et qu'il engageait la suspension "progressive de ses activités en Russie, en veillant à la sécurité de son personnel".
"TotalEnergies dément opérer le moindre champ pétrolier ou gazier, encore moins d'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) en Russie". Celui-ci est actionnaire minoritaire de diverses sociétés privées russes - Novatek (19,4%), Yamal LNG (20%), Arctic LNG 2 (10%), TerNefteGaz (49%) - qui sont "gérées par du personnel propre avec un nombre limité de détachés TotalEnergies". Le groupe est également partenaire avec 20% de la JV Kharyaga opérée par Zarubezhneft. "La compagnie a certes contribué à la phase de construction des projets de ces sociétés mais dit n'avoir aucune activité ni responsabilité opérationnelle sur ces sites".
Le groupe a précisé qu'il n'apporterait plus de capital pour le développement de projets en Russie. TotalEnergies a en particulier décidé de ne plus enregistrer dans ses comptes de réserves prouvées au titre du projet Arctic LNG2 et n'y apportera plus de capital, "compte tenu des incertitudes que font peser les sanctions technologiques et financières sur la capacité à réaliser ce projet en cours de construction et de leur probable montée en puissance face à l'aggravation du conflit".
De son côté, le laboratoire vétérinaire Virbac a confirmé ses objectifs financiers pour 2022 après avoir atteint sa prévision de rentabilité en 2021.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, dans le sillage des gains de Wall Street la veille. Néanmoins, les investisseurs restent préoccupés par la guerre en Ukraine et l'inflation.
Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 52 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 107 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 43 points, soit 0,6%.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, doit prononcer un discours très attendu devant le parlement japonais. Le Japon, qui a adopté une constitution pacifiste après sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale, a pris une position inhabituelle sur la guerre en Ukraine, se joignant aux sanctions contre la Russie aux côtés des pays occidentaux.
Les investisseurs attendent aussi la visite du président des Etats-Unis, Joe Biden, à Bruxelles où il rencontrera jeudi les dirigeants de l'Otan et ceux de l'Union européenne. Les sanctions et l'embargo sur le pétrole russe devraient figurer à l'ordre du jour du Conseil européen.
Les opérateurs surveilleront également les propos du président de la Réserve fédérale, qui s'exprimera ce mercredi dans le cadre d'une conférence organisée par la Banque des règlements internationaux (BRI). Jerome Powell interviendra dans un panel auquel participeront également le gouverneur de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey, le directeur général de la BRI Agustin Carstens, le président de la Bundesbank Joachim Nagel, et la gouverneure de la banque centrale de Malaisie Nor Shamsiah Mohd Yunus.
Par ailleurs, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont conclu un accord commercial qui supprimera les droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium britanniques, tandis que le Royaume-Uni lèvera les taxes sur le whisky, les motos et le tabac américains.
Des responsables américains ont indiqué que l'accord avec Londres permettrait au Royaume-Uni de livrer des "volumes durables" d'acier et d'aluminium aux Etats-Unis, sans les taxes imposées par l'ancienne administration Trump.
Wall Street a clôturé en hausse mardi sans être freinée par la perspective d'une politique monétaire plus restrictive, qui se répercute en revanche sur le marché obligataire. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,7% mardi, à 34.807,46 points, et l'indice élargi S&P 500 a fini en hausse de 0,6%, à 4.511,61 points. Le Nasdaq Composite à dominante technologique a pris 2%, à 14.108,82 points.
Dans le sillage des indices américains, les Bourses asiatiques progressent mercredi. L'indice Nikkei a terminé en hausse de 3% à Tokyo. En fin de séance, le Hang Seng s'adjugeait 1,7% à Hong Kong et le Shanghai Composite gagnait 0,3%.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain ont fortement augmenté mardi pour la deuxième séance consécutive, reflétant les anticipations d'accélération du resserrement monétaire aux Etats-Unis pour lutter contre l'inflation. Le rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché poursuit sa hausse mercredi matin, s'établissant à 2,403%, contre 2,385% mardi soir et 2,30% lundi soir.
Selon Deutsche Bank, la hausse rapide des rendements obligataires et l'aplatissement de la courbe des taux outre-Atlantique laissent présager une récession à l'issue du cycle de resserrement de la politique monétaire de la Fed. "L'inflation se situant à ses plus hauts niveaux depuis plusieurs dizaines d'années, la Fed devra procéder à un resserrement spectaculaire pour la ramener à son objectif de 2%", indique la banque.
Un atterrissage en douceur ne sera possible que si la production de biens et l'offre d'emplois augmentent, ralentissant l'inflation, si les dépenses budgétaires diminuent ou si la Fed tolère de longues périodes d'inflation supérieure à l'objectif, ajoute Deutsche Bank. "L'espoir réside dans le fait que l'économie part de très haut [...] mais les hausses [des taux] seront rapides et marquées, une recette pernicieuse pour la croissance future", ajoute la banque.
CHANGES
Le dollar accuse un léger repli face à l'euro mercredi matin mais s'apprécie face au yen. Selon Capital Economics, la guerre en Ukraine devrait avoir un effet négatif de 0,5 point de pourcentage sur la croissance économique mondiale cette année. L'intermédiaire financier anticipe pour 2022 une hausse des rendements obligataires et du dollar, ainsi que des gains réduits pour les actions.
"Nous nous attendons à ce que les rendements des obligations d'Etat de maturités longues augmentent encore dans la plupart des grandes économies, et surtout aux Etats-Unis où nous prévoyons un resserrement particulièrement marqué de la politique monétaire de la Réserve fédérale", indique Capital Economics, en ajoutant que les différentiels de taux devraient ainsi continuer d'évoluer en faveur du billet vert.
PETROLE
Les cours du pétrole se redressent mercredi, après avoir perdu du terrain la veille.
Il paraît désormais peu probable que l'Union européenne (UE) se joigne aux Etats-Unis et décrète un embargo sur le pétrole russe en réponse à l'invasion de l'Ukraine, souligne Phillip Securities. Certains Etats membres de l'UE, dont l'Allemagne, ont indiqué que les Vingt-sept étaient trop dépendants des hydrocarbures russes pour supporter une telle mesure, ajoute l'intermédiaire financier.
Cependant, le nombre d'entreprises qui annoncent la fin de leurs activités en Russie continue de croître, indique ANZ en citant TotalEnergies, la dernière en date à avoir décidé de ne plus acheter de pétrole et de produits pétroliers russes.
Vers 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 38 cents, à 115,86 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 32 cents, à 109,59 dollars le baril.
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