Les marchés actions sont attendus en hausse, les regards se tournent vers la Réserve fédérale. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.738,11 points (-0,08%), le CAC 40 à 6.355,00 points (-0,23%), le DAX 40 à 13.917,27 points (-0,09%), le FTSE 100 à 7.175,70 points (-0,25%), le SMI à 11.682,22 points (+0,03%), l’AEX à 676,38 points (+0,31%), le BEL 20 à 3.961,16 points (-0,21%), l’IBEX 35 à 8.236,10 points (+0,02%), le DJIA à 33.544,34 points (+1,82%), le Nasdaq à 12.948,62 points (+2,92%), le S&P 500 à 4.262,45 points (+2,14%) et le Nikkei 225 à 25.762,01 points (+1,64%). 
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0977   (+0,18%), l’EUR/JPY à 129,79 (+0,14%) et l’USD/JPY à 118,24 (-0,05%).
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, tandis que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 94 points, soit 1,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 194 points, soit 1,4%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 79 points, soit 1,1%. A l'issue de deux jours de réunion, le comité de politique monétaire de la Fed devrait relever son taux directeur à court terme de 0,25 point de pourcentage afin de répondre à une inflation au plus haut depuis 40 ans aux Etats-Unis. Il s'agirait de la première hausse des taux de la Fed depuis 2018 et, probablement, du début d'un nouveau cycle de resserrement monétaire.
Les banquiers centraux devront donc s'accorder sur la manière de signaler la trajectoire probable des taux dans les mois à venir. Le niveau élevé de l'inflation pourrait les contraindre à accélérer le processus, même s'ils ont signalé leur volonté d'agir avec prudence afin d'éviter de déclencher une forte correction sur les marchés financiers. Les investisseurs seront attentifs aux propos du président de la Fed, Jerome Powell, sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, qui fait flamber les cours des matières premières et affecte les perspectives de croissance et d'inflation.
Les Bourses asiatiques rebondissent nettement mercredi, portées notamment par un très vif rebond des valeurs technologiques chinoises qui avaient été malmenées ces derniers jours, les investisseurs redoutant que nombre d'entre elles soient interdites de cotation aux Etats-Unis. L'indice Hang Seng bondissait ainsi de 8,1% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite prenait 3,7%. A Tokyo, l'indice Nikkei a gagné 1,6%. Wall Street s'est également redressée lundi, soutenue par la détente des cours du pétrole et une hausse moins importante que prévu des prix à la production aux Etats-Unis en février. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 1,8%, à 33.544,34 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 2,1%, à 4.262,45 points. Le Nasdaq Composite a gagné 2,9%, à 12.948,62 points.
Les rendements des obligations du Trésor américain ont atteint mardi leurs plus hauts niveaux depuis mi-2019, alors que débutait la réunion du comité de politique monétaire de la Fed et que les responsables politiques russes et ukrainiens se préparaient à reprendre leurs pourparlers. Mercredi matin, le rendement du bon du Trésor poursuit sa hausse, s'établissant à 2,167%, contre 2,148 % mardi.
L'euro progresse mercredi face au dollar, grâce à un regain d'appétit pour le risque avant les annonces de la Fed. Toutefois, la guerre entre la Russie et Ukraine, les interrogations sur l'évolution de l'économie chinoise après de nouveaux confinements liés au Covid-19 et un ton restrictif de la Fed devraient permettre au dollar de gagner du terrain cette semaine, estime Westpac.
Les cours du pétrole progressent mercredi matin, mais le brut léger doux (WTI) coté au Nymex demeure sous la barre des 100 dollars le baril. Dans son rapport mensuel sur le marché, l'Opep n'a pas révisé ses prévisions pour la demande et l'offre de pétrole ou pour la croissance économique mondiale, indiquant que l'évolution rapide et incertaine de la situation en Ukraine affectait sa capacité à prévoir avec précision les conséquences profondes du conflit sur les marchés mondiaux de l'énergie. Vers 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 2,65 dollars, soit 2,7%, à 102,56 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 2,15 dollars, ou 2,2%, 98,56 dollars le baril.