Les actions d'actions européennes devraient reculer, plombés par la guerre en Ukraine et le Covid en Chine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.741,10 points (+1,47%), le CAC 40 à 6.369,94 points (+1,75%), le DAX 40 à 13.929,11 points (+2,21%), le FTSE 100 à 7.193,47 points (+0,53%), le SMI à 11.678,94 points (+1,59%), l’AEX à 674,30 points (-0,07%), le BEL 20 à 3.969,57 points (+1,80%), l’IBEX 35 à 8.234,40 points (+1,13%), le DJIA à 32.945,24 points  (0,00%), le Nasdaq à 12.581,22 points (-2,04%), le S&P 500 à 4.173,11 points (-0,74%) et le Nikkei 225 à 25.346,48 points (+0,15%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,0980  (+0,35%), l’EUR/JPY à 129,96 (+0,53%) et l’USD/JPY à 118,36 (+0,13%).

Les marchés actions européens devraient ouvrir en baisse mardi, les investisseurs évaluant l'évolution de la guerre en Ukraine et la hausse du nombre de cas de Covid-19 en Chine, en attendant l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) mercredi. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 55 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 95 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 58 points, soit 0,8%.

L'indice Shanghai Composite abandonnait 3,4% en fin de séance et le Hang Seng chutait de 4,3% à la Bourse de Hong Kong. A Tokyo, l'indice Nikkei a gagné 0,2%. Après la production industrielle chinoise, les investisseurs attendent ce mardi celle de la zone euro en janvier, ainsi que l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne. Aux Etats-Unis, où doit débuter la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, l'indice des prix à la production de février sera également suivi.

Lundi soir, Wall Street a clôturé dans le rouge, alors que la hausse attendue des taux d'intérêt américains pénalise les valeurs technologiques et soutient le secteur bancaire. L'indice Dow Jones (DJIA) est resté stable, malgré un repli des valeurs de l'énergie dans le sillage de la baisse du baril de brut. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,7%, à 4.173,11 points. Le Nasdaq Composite à dominante technologique a chuté de 2%, à 12.581,22 points. Le S&P a signé lundi son premier "croisement de la mort" depuis mars 2020, sa moyenne mobile à court terme s'inscrivant en dessous de sa moyenne à long terme.

Les rendements des obligations du Trésor américain évoluent à leurs plus hauts niveaux depuis 2019, reflet des paris croissants des investisseurs sur une hausse marquée des taux d'intérêt aux Etats-Unis en dépit de la guerre en Ukraine. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a terminé à 2,139% lundi, un point haut en clôture depuis juin 2019, à comparer à 2,004% lundi. Mardi matin, il s'établit à 2,131%.

Le dollar recule face à l'euro mardi et s'apprécie face au yen. Bank of America estime que la Fed commencera son cycle de relèvement des taux d'intérêt avec une hausse de 25 points de base cette semaine et qu'elle fournira probablement des précisions sur la normalisation de son bilan.

Les contrats pétroliers se replient mardi matin, en raison d'informations de presse selon lesquelles les Etats-Unis chercheraient à assouplir les sanctions contre le pétrole vénézuélien. A 7h25, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 5,44 dollars, soit 5,1%, à 101,46 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 5,30 dollars, ou 5,2%, 97,71 dollars le baril.