Les actions européennes devraient poursuivre leur repli tandis que le baril de Brent dépasse les 130 dollars. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.556,01 points (-4,96%), le CAC 40 à 6.061,66 points (-4,97%), le DAX 40 à 13.094,54 points (-4,41%), le FTSE 100 à 6.987,14 points (-3,48%), le SMI à 11.300,13 points (-3,22%), l’AEX à 671,73 points (-4,78%), le BEL 20 à 3.760,43 points (-2,95%), l’IBEX 35 à 7.720,90 points (-3,63%), l’DJIA à 33.614,80 points (-0,53%), le Nasdaq à 13.313,44 points (-1,66%), le S&P 500 à 4.328,87 points (-0,79%) et le Nikkei 225 à 25.221,41 points (-2,94%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0873 (-0,57%), l’EUR/JPY à 124,97 (-0,44%) et l’USD/JPY à 114,94   (+0,09%).

Les investisseurs resteront attentifs lundi aux déclarations des entreprises françaises sur leurs activités en Russie et en Ukraine. Au cours du week-end, Danone a annoncé avoir "décidé de suspendre tout projet d'investissement en Russie" mais y maintenir ses activités de production et de distribution de produits laitiers frais et de nutrition infantile, "afin de répondre aux besoins alimentaires essentiels des populations civiles".

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en fort recul lundi, après l'intensification des bombardements russes en Ukraine et alors que le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, a déclaré que Washington et ses partenaires européens discutaient d'une possible interdiction des importations de pétrole russe. Ces propos ont entraîné dans la nuit une nouvelle envolée des cours du pétrole jusqu'à plus de 130 dollars le baril.

A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 162 points, soit 2,7%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 382 points, soit 2,9%, et celui sur le FTSE 100 cédait 145 points, soit 2,1%. Vendredi, les marchés d'actions européens avaient déjà lourdement chuté, réagissant au bombardement par la Russie d'une importante centrale nucléaire ukrainienne.

En Asie, les principaux indices évoluent dans le rouge. L'indice Nikkei a clôturé en baisse de 2,9% à Tokyo. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 3,3%, oscillant autour de son plus bas niveau depuis plusieurs années. Le Shanghai Composite perdait 2%. Parallèlement à Wall Street, le contrat à terme sur l'indice Dow Jones reculait de 1%, celui sur le S&P 500 se repliait de 1,3% et le contrat à terme sur le Nasdaq 100, riche en valeurs technologiques, reculait de 1,7%.

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur recul lundi, bien que le rapport mensuel sur l'emploi salarié aux Etats-Unis ait signalé une reprise de l'économie américaine. A 7h25, le taux du bon du Trésor à dix ans évoluait à 1,704%, contre 1,732% vendredi soir.

Le dollar continue de s'apprécier lundi face aux autres grandes devises, dont l'euro, soutenu par la guerre entre la Russie et l'Ukraine et par une nouvelle flambée des prix des matières premières. Selon Oanda, l'euro reste très vulnérable à la crise russo-ukrainienne et sa faiblesse est accentué par les signes de vigueur de la consommation aux Etats-Unis, qui suggèrent que les prochaines poussées d'inflation pourraient être supportées par l'économie.

Les cours du pétrole évoluent lundi à leur plus haut niveau depuis 2008 et le Brent dépasse le seuil de 130 dollars le baril, après que le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, a déclaré que Washington et ses partenaires européens discutaient d'une possible interdiction des importations de pétrole russe. A 7h20, le contrat à terme de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 12,01 dollars, soit 10,2%, à 130,12 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 10,52 dollars, soit 9,1%, à 126,15 dollars le baril.