Les marchés d'actions attendus en baisse alors que les combats s'intensifient en Ukraine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.765,85 points (-4,04%), le CAC 40 à 6.396,49 points (-3,94%), le DAX 40 à 13.904,85 points (-3,85%), le FTSE 100 à 7.330,20 points (-1,72%), le SMI à 11.862,28 points (-1,04%), l’AEX à 713,46 points (-2,23%), le BEL 20 à 3.937,92 points (-1,90%), l’IBEX 35 à 8.188,20 points (-3,43%), le DJIA à 33.294,95 points (-1,76%), le Nasdaq à 13.532,46 points (-1,59%), le S&P 500 à 4.306,26 points (-1,55%) et le Nikkei 225 à 26.393,03 points (-1,68%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1116 (-0,08%), l’EUR/JPY à 127,93 (+0,07%) et l’USD/JPY à 115,10 (+0,15%).

Mardi soir, le fournisseur de gaz et d'électricité Engie a indiqué suivre de "très près l'évolution de la situation" en Ukraine en précisant qu'il se conformerait "bien entendu" "aux sanctions qui pourraient être prises" à l'encontre de la Russie. Le groupe de location de voitures Europcar Mobility Group a annoncé mardi son intention de privilégier la rentabilité aux volumes en 2022, après de très bons résultats en 2021, tant sur le plan des revenus que de la rentabilité.

Le groupe de restauration collective Elior a annoncé que Philippe Guillemot avait présenté sa démission de son mandat d'administrateur du groupe avec effet immédiat "pour des raisons personnelles" et demandé à ne pas être renouvelé dans ses fonctions de directeur général. La société de services informatiques Atos a de son côté annoncé mardi la nomination d'un nouveau directeur financier, Stéphane Lhopiteau, qui succédera à Uwe Stelter le 1er mai. Philippe Oliva a par ailleurs été nommé directeur commercial du groupe, qu'il rejoindra le 1er avril. Il rejoint Atos en provenance d'Eutelsat, où il était directeur commercial depuis quatre ans.

La plupart des marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse mercredi, alors que les combats s'intensifient en Ukraine. Compte tenu de la progression du cours du Brent, l'indice britannique FTSE 100, dans lequel les producteurs de pétrole sont fortement pondérés, pourrait commencer la séance en hausse. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 31,4 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 perdait 76,5 points, soit 0,6%, tandis que celui sur le FTSE 100 montait de 27,2 points, soit 0,4%.

Les investisseurs surveilleront mercredi les chiffres de l'inflation en zone euro, la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (Opep+) et le rapport ADP sur l'emploi aux Etats-Unis. Ils s'intéresseront en outre à l'audition du président de la Fed, Jerome Powell, devant la Chambre des représentants dans le cadre du bilan semestriel de politique monétaire, ainsi qu'aux discours du président de la Fed de Chicago et de celui de la Fed de Saint Louis. La publication du Livre Beige de la Fed mercredi soir attirera également l'attention des marchés. La Bourse de New York a terminé en forte baisse mardi, alors que les investisseurs surveillaient d'un oeil inquiet l'aggravation du conflit en Ukraine et la flambée des cours du pétrole à la suite des sanctions contre Moscou. En Asie, les marchés d'actions évoluent en baisse mercredi. L'indice Nikkei a clôturé en repli de -1,7% à Tokyo. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,1% et le Shanghai Composite cédait 0,3%.

Les rendements des obligations du Trésor américain se stabilisent mercredi matin, après un fort rebond des prix mardi, qui a provoqué la baisse la plus importante sur deux jours du taux de l'emprunt à 10 ans depuis mars 2020. Vers 7h40, le taux du titre à 10 ans était quasi inchangé, à 1,726%. Les investisseurs évaluent les conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine pour les perspectives d'inflation et de croissance mondiale, ainsi que la façon dont les banques centrales, notamment la Fed, réagiront. L'incertitude a incité les opérateurs à intégrer de façon moins radicale un relèvement important des taux directeurs de la Fed et des autres grandes banques centrales.

Les marchés à terme évaluent à zéro la probabilité que la Fed augmente ses taux d'intérêt d'un demi-point en mars. Il y a une semaine, ils évaluaient à 41% les chances d'une telle décision, selon l'indicateur CME FedWatch Tool, qui se base sur l'évolution des prix des contrats à terme sur le taux des fonds fédéraux. Les contrats à terme estiment maintenant à 96% la probabilité d'une hausse d'un quart de point et à 4% la possibilité qu'il n'y ait aucun relèvement des taux.

L'euro cède un peu de terrain mercredi matin par rapport au dollar mais s'apprécie légèrement face au yen. Le billet vert progresse lui aussi face à la devise japonaise.

Les contrats à terme sur le pétrole progressent de près de 5% mercredi matin, prolongeant leur hausse compte tenu des possibles réticences des acheteurs à l'égard du pétrole russe. A 7h30, le contrat à terme de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 5,03 dollars, soit 4,8%, à 109,95 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 5,06 dollars, soit 4,9%, à 108,50 dollars le baril.