Les actions devraient ouvrir en baisse, le plafond de la dette américaine revient sur le devant de la scène. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.401,49 points (+0,35%), le CAC 40 à 7.152,60 points (+0,34%), le DAX 40 à 16.247,86 points (+0,61%), le FTSE 100 à 7.326,97 points (-0,34%), le SMI à 12.557,34 points (+0,32%), l’AEX à 826,50 points (+0,40%), le BEL 20 à 4.301,09 points (-0,56%), l’IBEX 35 à 9.040,20 points (-0,61%), le DJIA à 36.142,22 points (+0,15%), le Nasdaq à 15.973,86 points (+0,76%), le S&P 500 à 4.700,90 points (+0,39%) et le Nikkei 225 à 29.688,33 points (-0,40%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1300 (-0,19%), l’EUR/JPY à 129,84 (-0,13%), l’USD/JPY à 114,91 (+0,07%).

Les marchés d'actions européens sont attendus en baisse mercredi à l'ouverture, les investisseurs reprenant leur souffle après les nouveaux records atteints mardi. L'humeur du marché s'assombrit également après que la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a prévenu que le plafond de la dette aux Etats-Unis risquait d'être atteint à la mi-décembre. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,3 point, selon les données du courtier IG Markets, tandis que celui sur le DAX 40 perdait 30 points, soit 0,2%. Le contrat sur le FTSE 100 lâchait lui aussi 30 points, ou 0,4%.

La banquière centrale continue de penser que la forte inflation observée récemment aux Etats-Unis va s'atténuer à mesure que l'économie retrouve un fonctionnement normal. Les anticipations d'inflation à long terme montrent d'ailleurs que les ménages s'attendent à un tassement de la hausse des prix, a-t-elle souligné. Agir rapidement au plan monétaire pour juguler l'inflation aurait "un coût" pour l'économie, selon elle, si les tensions sur les prix venaient à s'atténuer. Les marchés se préparent depuis plusieurs jours à cette annonce en s'interrogeant sur les chances de Jerome Powell d'être reconduit pour quatre ans à la tête de l'institution. La gouverneure de la Fed, Lael Brainard, a également rencontré Joe Biden en vue d'une possible nomination à la tête de la banque centrale.

Wall Street a terminé en hausse mardi, soutenue par des indicateurs meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis sur le front de la consommation et de la production industrielle. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,2%, à 36.144,13 points, et l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,4%, à 4.701,16 points. Le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,8%, à 15.973,86 points. En Asie, les principaux indices évoluent en ordre dispersé. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 0,4%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,5% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait parallèlement 0,4%. Les investisseurs seront attentifs mercredi aux chiffres définitifs de l'inflation en octobre en zone euro. Aux Etats-Unis, ils surveilleront les mises en chantier de logements et les permis de construire du mois dernier.

Les rendements des obligations du Trésor américain à long terme se stabilisent mercredi matin après avoir atteint la veille leur plus haut niveau en trois semaines, en raison de la hausse des ventes de détail aux Etats-Unis en octobre et du plaidoyer du président de la Fed de Saint-Louis pour un durcissement de la politique monétaire américaine afin de juguler l'inflation. A 7h35, le rendement du bon à dix ans, le titre de référence, du marché, s'établissait à 1,636% contre 1,640% mardi soir.

L'euro recule mercredi face au dollar, qui bénéficie toujours d'une forte demande. Cependant, IG souligne que les cambistes sont confrontés à des signaux contrastés aux Etats-Unis : les ventes de détail confirment que l'économie américaine, toujours vigoureuse, peut supporter un relèvement précoce des taux d'intérêt, les effets positifs de la loi d'investissement dans les infrastructures semblent être intégrés dans les cours et l'augmentation du nombre de cas de Covid-19 pourrait réduire l'appétit pour le risque.

Les contrats à terme sur le pétrole évoluent en baisse mercredi matin, mais Commerzbank estime que les prix devraient être soutenus à court terme par un marché toujours tendu. En outre, la Russie, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont indiqué que l'Opep+, qui réunit les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, augmenterait prudemment sa production de pétrole, résistant ainsi aux appels des Etats-Unis à accroître la production. Toutefois, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'attend à ce que l'augmentation de la production de brut permette d'atténuer l'insuffisance de l'offre mondiale, ce qui mettrait les prix sous pression. A 7h25, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 76 cents, à 81,67 dollars le baril. Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 78 cents, à 79,98 dollars le baril.