Les marchés d'actions européens attendus en hausse après le redressement de Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’affiche à 3.829,29 points (-3,63%), le CAC 40 à 6.521,05 points (-3,83%), le DAX 40 à 14.052,10 points (-3,96%), le FTSE 100 à 7.207,01 points (-3,88%), le SMI à 11.636,76 points (-2,56%), l’AEX à 708,55 points (-2,66%), le BEL 20 à 3.898,38 points (-1,88%), l’IBEX 35 à 8.198,50 points (-2,86%), le DJIA à 33.223,83 points (+0,28%), le Nasdaq à 13.473,59 points (+3,34%), le S&P 500 à 4.288,70 points (+1,50%) et le Nikkei 225 à 26.476,50 points (+1,95%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1220 s’ouvre à (+0,22%), l’EUR/JPY à 129,28 (-0,05%) et l’USD/JPY à 115,23 (-0,27%).

Du côté macroéconomique, les statistiques sur la consommation des ménages et les prix à la production en janvier, ainsi que les données provisoires sur les prix à la consommation pour le mois de février paraîtront à 8h45, de même que les chiffres détaillés du produit intérieur brut du quatrième trimestre. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à un recul de 1% de la consommation des ménages en biens au mois de janvier, à la fois par rapport à décembre et sur un an. Ils prévoient une hausse des prix à la consommation de 3,3% sur un an en février, après une inflation de 2,9% en janvier.

Les contrats à terme sur les indices actions européens s'inscrivent en nette hausse vendredi matin, dans le sillage de la clôture positive de Wall Street en réaction à une nouvelle série de sanctions contre Moscou après l'offensive russe en Ukraine. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 139,2 points, soit 2,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 285,5 points, soit 2%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 88,3 points, soit 1,2%. Wall Street a clôturé en hausse jeudi en réaction à l'annonce de nouvelles sanctions contre la Russie, dont les missiles et frappes aériennes ont touché plusieurs villes d'Ukraine.

Joe Biden a également annoncé que les Etats-Unis puiseraient dans leurs réserves stratégiques de pétrole pour limiter la hausse des cours et réduire la facture de carburants des Américains. L'indice Dow Jones (DJIA), qui avait perdu plus de 2% en début de séance, a finalement terminé jeudi sur un gain de 0,3%, à 33.223,83 points. L'indice élargi S&P 500 a de son côté pris 1,5%, à 4.288,69 points et le Nasdaq Composite s'est adjugé 3,3%, alors que les deux indices avaient commencé la séance en forte baisse. En Asie, les principaux marchés évoluent de façon contrastée vendredi. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 2% à Tokyo. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,5%, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,4%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont reculé jeudi, les investisseurs ayant recherché des actifs refuges après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. Le taux de l'obligation à dix ans, titre de référence du marché, a clôturé jeudi à 1,971%, contre 1,997% mercredi. Vendredi vers 7h, il s'établissait à 1,964%.

L'euro s'apprécie vendredi matin par rapport au dollar et cède un peu de terrain face au yen. Le billet vert s'inscrit en recul face à la devise japonaise. La plupart des devises asiatiques se sont redressées face au dollar, soutenues par un regain d'appétit pour le risque après la progression de Wall Street cette nuit et par la hausse de la majorité des Bourses en Asie vendredi matin.

Les cours du pétrole évoluent en hausse vendredi matin, les prix étant encore soutenus par l'invasion russe en Ukraine, alors que le marché fait déjà face à une offre limitée et à une demande soutenue, explique ANZ. L'évolution de la situation en Ukraine à la suite de l'offensive de la Russie continuera d'être suivie de très près par le marché. A 7h15, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 2 dollars, à 101,1 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux WTI) coté au Nymex prenait 1,69 dollar, à 94,49 dollars le baril.