Les actions européennes devraient tenter un rebond, Poutine se dit ouvert à des "solutions diplomatiques". L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.985,47 points (-0,01%), le CAC 40 à 6.787,60 points (-0,01%), le DAX 40 le 14.693,00 points (-0,26%), le FTSE 100 à 7.494,21 points (+0,13%), le SMI à 11.959,39 points (+0,57%), l’AEX à  731,96 points (+0,31%), le BEL 20 à 3.959,15 points (-0,25%), l’IBEX 35 à 8.493,20 points (+0,05%), le DJIA à 33.596,61 points (-1,42%), le Nasdaq à 13.381,52 points (-1,23%), le S&P 500 à 4.304,76 points (-1,01%) et le Nikkei 225 à 26.449,61 points (-1,71%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,1323 (-0,02%), l’EUR/JPY à 130,27 (-0,03%) et l’USD/JPY à 115,06 (-0,02%).

Les marchés d'actions européens devraient tenter un rebond mercredi à l'ouverture, alors que le président russe, Vladimir Poutine, a indiqué être prêt à trouver une issue diplomatique à la crise ukrainienne et que les sanctions annoncées par les Etats-Unis à l'encontre de Moscou semblent moins sévères qu'anticipé. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 26 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 progressait de 79 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 8 points, soit 0,1%.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont de leur côté annoncé mardi une série de sanctions contre la Russie, notamment l'inscription sur une liste noire de deux grandes banques, l'interdiction du négoce de toute nouvelle dette souveraine russe et l'arrêt du projet de gazoduc Nord Stream 2. Les actions coordonnées des Etats-Unis et de l'UE ne sont pas à la hauteur du train de sanctions dont les Occidentaux ont menacé Moscou si la Russie envahissait l'Ukraine, mais ces mesures sont censées limiter l'accès de la Russie au système financier mondial. Ces sanctions ont été adoptées après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de deux républiques séparatistes en Ukraine et l'annonce par Vladimir Poutine de l'envoi de troupes russes dans ces territoires. Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a dénoncé en fin de soirée "le début d'une invasion russe de l'Ukraine".

Dans ce contexte, Wall Street a terminé en net repli mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a abandonné 1,4%, à 33.596,61 points, et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 1%, à 4.304,76 points. Le Nasdaq Composite a de son côté perdu 1,2%, à 13.381,52 points. Le S&P 500 est entré mardi en phase de correction après avoir perdu 10,3% depuis son record du 3 janvier dernier. En Asie, les principaux marchés se reprennent mercredi. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,6% et le Shanghai Composite prenait 0,9%. Les marchés financiers sont fermés au Japon, où la journée est fériée.

Les rendements des emprunts du Trésor américain à deux et dix ans ont enregistré mardi leur plus forte hausse depuis au moins une semaine, le marché réagissant au déploiement par la Russie de troupes dans les régions pro-russes d'Ukraine. Les investisseurs restent sur leurs gardes mercredi en raison de la menace d'un conflit géopolitique qui plane sur l'Europe de l'Est.

L'euro évolue peu mercredi matin face au dollar, alors que l'aversion aux risques diminue légèrement. Selon MUFG Bank, cette situation signifie que les investisseurs avaient peut-être anticipé une invasion partielle de l'Ukraine par la Russie et une forme de sanctions ciblées contre la Russie par les pays occidentaux. Les risques restent toutefois orientés à la baisse, prévient la banque.

Les cours du pétrole évoluent en légère baisse mercredi matin, après l'annonce de sanctions américaines relativement modérées contre la Russie, indique la banque CBA. Vers 7h20, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 4 cents, à 96,80 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 10 cents, à 91,81 dollars le baril.