Les marchés actions européens sont attendus en baisse dans un contexte géopolitique tendu. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.137,22 points (-0,16%), le CAC 40 à 6.964,98 points (-0,21%), le DAX 40 à 15.370,30 points (-0,28%), le FTSE 100 à 7.603,78 points (-0,07%), le SMI à 12.191,57 points (+0,08%), l’AEX à 758,92 points (+0,49%), le BEL 20 à 4.106,15 points (+0,95%), l’IBEX 35 à 8.737,20 points (+0,22%), le DJIA à 34.934,27 points (-0,16%), le Nasdaq à 14.124,09 points (-0,11%), le S&P 500 à 4.475,01 points (+0,09%) et le Nikkei 225 à 27.232,87 points (-0,83%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York, l’EUR/USD à 1,1358 (-0,15%), l’EUR/JPY à 130,88 (-0,34%) et l’USD/JPY à 115,24 (-0,19%).

Groupe ADP présente pour sa part son nouveau plan stratégique. Mercredi soir, l'exploitant des aéroports parisiens a indiqué vouloir renouer avec un bénéfice net en 2022 dans un contexte de reprise progressive des voyages, et a dévoilé une feuille de route qui doit lui permettre de retrouver son niveau de performance financière d'avant crise d'ici à 2025. Le groupe prévoit également de renouer avec les dividendes à compter de 2023, avec un versement d'au minimum 1 euro par action en 2023 et d'au minimum 3 euros en 2024 et 2025.

Carrefour a publié des résultats supérieurs aux attentes en 2021 et annoncé un nouveau programme de rachat d'actions de 750 millions d'euros pour l'exercice en cours, ainsi que de nouveaux efforts d'économies pour atténuer l'impact de l'inflation.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi, alors que les investisseurs continuent de surveiller les tensions entre la Russie et l'Ukraine et que la Réserve fédérale (Fed) américaine a indiqué envisager d'augmenter ses taux de manière accélérée si l'inflation ne ralentissait pas, sans toutefois fixer d'objectifs. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 38 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 111 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 24 points, soit 0,3%.

Aux Etats-Unis, la Fed a évoqué lors de sa dernière réunion la possibilité de relever ses taux de manière accélérée si l'inflation ne donnait pas de signe de ralentissement dans les prochains mois. Il est possible que l'inflation continue de progresser dans les prochains mois, même si la hausse des prix devrait ralentir dans le courant de l'année, ont également estimé les banquiers centraux américains, alors que les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 7,5% sur un an en janvier, enregistrant ainsi leur plus forte hausse depuis 40 ans. Lors du dernier cycle de resserrement monétaire, entre 2015 et 2018, la Fed avait opté pour une approche graduelle sans jamais relever ses taux directeurs plus d'une fois par trimestre.

La banque centrale semble désormais décidée à augmenter le loyer de l'argent à chacune de ses prochaines réunions, qui ont lieu toutes les six semaines, renouant avec une méthode employée pour la dernière fois en 2006. Des hausses de taux pourraient ainsi intervenir en mars, en mai et en juin. Wall Street a peu évolué mercredi après la publication des minutes de la Fed et celle d'indicateurs économiques bien orientés outre-Atlantique, les investisseurs restant préoccupés par la crise ukrainienne. L'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,2%, à 34.934,27 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,1%, à 4.475,01 points. Le Nasdaq Composite a fini en baisse de 0,1%, à 14.124,09 points. En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé jeudi. L'indicee Nikkei a clôturé en baisse de 0,8% à Tokyo. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,3%, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,1%.

L'euro recule jeudi matin face au dollar, la crise ukrainienne renforçant l'attrait du billet vert en tant que valeur refuge.

Les cours du pétrole se replient jeudi, en raison d'une vague d'optimisme entourant les négociations sur le nucléaire iranien. A 7h30, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 1,39 dollar, soit 1,5%, à 93,42 dollars le baril. Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,39 dollar, soit 1,5%, à 92,27 dollars le baril.