Les marchés européens devraient poursuivre leur baisse, toujours inquiets des tensions au sujet de l'Ukraine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.064,45 points (-2,18%), le CAC 40 à 6.852,20 points (-2,27%), le DAX 40 à 15.113,97 points (-2,02%), le FTSE 100 à 7.531,59 points (-1,69%), le SMI à 12.026,37 points (-1,68%), l’AEX                 747,89 points (-1,79%), le BEL 20 à 4.004,89 points (-1,85%), l’IBEX 35 à 8.573,80 points (-2,55%), le DJIA à 34.566,17 points (-0,49%), le Nasdaq  à 13.790,92 points  (0,00%), le S&P 500 à 4.401,67 points (-0,38%) et le Nikkei 225 à 26.865,19 points (-0,79%).
En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1319   (+0,11%), l’EUR/JPY à 130,53 (-0,08%) et l’USD/JPY à 115,33 (-0,18%).
Engie, M6, Bic et Coface publient mardi leurs résultats annuels, tandis que Neon présente son chiffre d'affaires pour l'exercice 2021.
Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur baisse mardi à l'ouverture, les investisseurs restant préoccupés par les tensions au sujet de l'Ukraine. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 12 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 41 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 cédait 14 points, soit 0,2%.
Les résultats d'entreprises sont particulièrement surveillés dans ce contexte, le marché cherchant à mieux comprendre comment elles gèrent une inflation élevée. Parmi les principales publications attendues cette semaine figurent notamment celles de Walmart, Nestlé et Airbnb. En quête d'indications sur l'inflation, les investisseurs surveilleront également mardi l'indice des prix à la production aux Etats-Unis pour janvier.
En zone euro, la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre, la balance commerciale de décembre et l'indicateur avancé ZEW en Allemagne sont attendus à 11h00. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a répété lundi, lors d'un discours devant le Parlement européen, que l'inflation en zone euro devrait rester élevée à court terme mais s'atténuer dans le courant de l'année 2022. Au cours de sa prochaine réunion en mars, le conseil des gouverneurs disposera des prévisions économiques actualisées des équipes de la BCE et "examinera de quelle façon les prix de l'énergie se répercuteront dans l'économie et affecteront l'ensemble des perspectives", a ajouté Christine Lagarde.
En Asie, la plupart des indices boursiers restent orientés à la baisse mardi. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,3%. Le Nikkei a cédé 0,8% à Tokyo, après une mise en garde du gouvernement japonais sur la santé de l'économie au premier trimestre 2022. L'économie japonaise a crû de 5,4% au quatrième trimestre sur une base annualisée, soutenue par la consommation des ménages, mais l'augmentation des cas de Covid-19 au début de l'année 2022 devrait freiner la reprise des trois mois en cours. Par rapport au troisième trimestre 2021, la croissance du Japon s'est établie à 1,3%. La consommation privée a augmenté de 2,7% sur les trois derniers mois de 2021 par rapport au trimestre précédent, grâce au rebond de l'activité de services après la levée, au 30 septembre, des restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie à Tokyo et dans d'autres villes.
Lundi soir, Wall Street a clôturé en baisse, prudente face à l'escalade des tensions en Ukraine. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,5%, à 34.566,17 points, et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,4%, à 4.401,67 points. Le Nasdaq Composite est resté proche de l'équilibre, à 13.790,92 points.
Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans se replie légèrement mardi, à 1,979% contre 1,988% lundi soir, les investisseurs demeurant nerveux face à l'éventualité d'une invasion de l'Ukraine par la Russie. Le marché continue également d'évaluer le rythme et l'ampleur des hausses à venir des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale tentant de contenir une inflation au plus haut depuis près de 40 ans.
L'euro progresse face au dollar mardi matin. La banque américaine estime que la Fed augmentera ses taux d'intérêt de 25 points de base le mois prochain, même si le marché prévoit plutôt une hausse de 50 points de base, et ajoute qu'il faudra surveiller les déclarations des responsables de la banque centrale américaine dans les prochains jours. De son côté, Danske Bank pense que l'euro devrait reculer à 1,08 dollar au cours des 12 prochains mois, contre 1,1317 mardi matin, car la Fed augmentera davantage ses taux d'intérêt que la BCE.
Les cours du pétrole se replient mardi matin, en raison d'une possible correction technique après l'atteinte la veille de leurs plus hauts niveaux depuis 2014. Plusieurs analystes estiment toutefois que l'offre réduite sur le marché pétrolier et les tensions géopolitiques autour de l'Ukraine incitent les opérateurs à viser une hausse des prix du brut au-delà de 100 dollars le baril. La demande continue de s'améliorer tandis que les stocks mondiaux restent à des niveaux déprimés. Vers 7h30, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 53 cents, à 95,92 dollars le baril. Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 60 cents, à 94,86 dollars le baril.