Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse, les regards se tournent vers l'inflation américaine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.129,25 points (+0,21%), le CAC 40 à 7.028,41 points (+0,27%), DAX 40 à 15.242,38 points (+0,24%), le FTSE 100 à 7.567,07 points (-0,08%), le SMI à 12.155,66 points (-0,31%), l’AEX à 755,79 points (+0,01%), le BEL 20 à 4.060,20 points (+0,52%), l’IBEX 35 à 8.674,60 points (+1,36%), le DJIA à 35.462,78 points (+1,06%), le Nasdaq à 14.194,45 points (+1,28%), le S&P 500 à 4.521,54 points (+0,84%) et le Nikkei 225 à 27.579,87 points (+1,08%). 
En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York, l’EUR/USD à 1,1427 (+0,08%), l’EUR/JPY à 131,95 (+0,02%) et l’USD/JPY à 115,48 (+0,06%). 
Après un rebond de 7% en 2021, le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait connaître une dynamique de croissance plus modérée au cours des prochains mois, a indiqué l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son dernier point de conjoncture, publié mardi soir. Le PIB devrait progresser de 0,3% au premier trimestre puis de 0,6% au deuxième, prévoit l'Insee, qui tablait en décembre dernier sur une croissance de 0,4% et 0,5% respectivement pour ces deux périodes. A la mi-année, l'acquis de croissance pour 2022 s'élèverait ainsi à 3,2%, contre 3% précédemment attendus.
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir dans le vert mercredi, dans le sillage de la hausse de Wall Street et des Bourses asiatiques pendant la nuit. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 63 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 130 points, soit 0,9%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 67 points, soit 0,9% également.
Wall Street a terminé en hausse, encouragée par de bons résultats trimestriels d'entreprises dans un contexte de remontée des taux obligataires. L'indice Dow Jones (DJIA) a prorgressé de 1,1%, à 35.462,78 points. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,8%, à 4.521,54 points, et le Nasdaq Composite a pris 1,3%, à 14.194,46 points.  La séance a toutefois encore été agitée, les projets de resserrement monétaire de la Fed entretenant les tensions sur les marchés obligataires. Le rendement du bon du Trésor américain à dix ans s'est ainsi rapproché de la barre des 2% mardi. En Asie, les marchés évoluent résolument dans le vert mercredi, soutenus par les gains de Wall Street. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1,1% à Tokyo. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 2% et le Shanghai Composite gagnait 0,8%.
Les rendements des obligations du Trésor américain restent proches mercredi matin des points hauts pluriannuels atteints la veille. Le taux du bon du Trésor à dix ans, la référence du marché, s'est notamment hissé mardi jusqu'à 1,98%, un niveau qui n'avait pas été observé depuis juillet 2019, et certains analystes pensent qu'il pourrait bientôt atteindre 2%. Vers 7h40, il s'établissait à 1,944%. Les rendements augmentent depuis plusieurs mois, les marchés estimant à près de 33% la probabilité que la Réserve fédérale (Fed) relève ses taux d'intérêt de 50 points de base en mars.
L'euro progresse légèrement mercredi face au dollar, alors que les opérateurs attendent la publication, prévue jeudi, de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis. L'euro pourrait de son côté enregistrer des gains limités, la BCE ayant laissé entendre qu'elle pourrait relever ses taux d'intérêt plus tôt qu'envisagé précédemment, indique Rabobank. La position plus restrictive de la BCE est favorable à l'euro, mais le rythme des hausses de taux sera plus lent que celui de la Fed cette année, prévoit Jane Foley, stratégiste devises chez Rabobank. Le marché intègre en outre un resserrement trop important de la politique de la BCE au cours de l'année à venir, ajoute-t-elle.
Les cours du pétrole évoluent peu mercredi matin. A 7h30, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 2 cents, à 90,80 dollars le baril. Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était inchangé, à 89,36 dollars le baril. Les opérateurs sont attentifs aux données sur les stocks de brut aux Etats-Unis, aux tensions entre la Russie et l'Ukraine et à la perspective d'un accord sur le nucléaire entre les Etats-Unis et l'Iran.