Les marchés d'actions devraient poursuivre leur baisse avant les indices PMI et en attendant la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.229,56 points (-1,63%), le CAC 40 à 7.068,59 points (-1,75%), le DAX 40 à 15.603,88 points (-1,94%), le FTSE 100 à 7.494,13 points (-1,20%), le SMI à 12.355,54 points (-1,63%), l’AEX à 763,70 points (-1,87%), le BEL 20 à 4.148,79 points (-1,65%), l’IBEX 35 à 8.694,70 points (-1,36%), le DJIA à 34.265,37 points (-1,30%), le Nasdaq à 13.768,92 points (-2,72%), le S&P 500 à 4.397,94 points (-1,89%) et le Nikkei 225 à 27.588,37 points (+0,24%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1327 (-0,17%), l’EUR/JPY à 129,03 (+0,02%) et l’USD/JPY à 113,92   (+0,20%).

Les marchés actions européens devraient poursuivre leur baisse lundi, à l'aube d'une semaine marquée par une réunion très attendue de la Réserve fédérale (Fed) américaine. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 15 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 41 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 14 points, soit 0,2%.

En attendant la Fed, les investisseurs se concentreront lundi sur les indices PMI du secteur manufacturier et des services en zone euro et aux Etats-Unis. Ces indicateurs avancés, parmi les premiers à couvrir le mois de janvier, devraient permettre aux investisseurs de mesurer les répercussions de la déferlente Omicron sur la demande, l'approvisionnement et les prix en Europe et aux Etats-Unis. Wall Street a terminé en nette baisse vendredi et accusé sa pire performance hebdomadaire depuis mars 2020, au tout début début de la pandémie de Covid-19. L'indice Dow Jones (DJIA) a reculé de 1,3% vendredi, à 34.265,37 points, et l'indice élargi S&P 500 a perdu 1,9% à 4.397,94 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a chuté de 2,7%, à 13.768,92 points. Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a abandonné 4,6%, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont chuté respectivement de 5,7% et de 7,6%.

Les investisseurs craignent un resserrement plus marqué qu'anticipé de la politique monétaire de la Fed en réaction à une très nette accélération de l'inflation ces derniers mois. La banque centrale américaine se réunit mardi et mercredi et devrait à cette occasion préparer les investisseurs à une hausse des taux d'intérêt en mars. Certains participants du marché anticipent désormais un relèvement de 50 points de base du taux des fonds fédéraux, plutôt que de 25 points de base. En Asie, les principaux marchés évoluent en ordre dispersé lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei a gagné 0,2%. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait en fin de séance 1,1%, tandis que l'indice Shanghai Composite grappillait 0,1%.

Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans, le titre de référence du marché, affiche une légère hausse lundi matin, à 1,770%. Selon l'outil Fed Watch de CME Group, les investisseurs estiment à près de 70% la probabilité que la Fed augmente le taux des fonds fédéraux d'au moins un point de pourcentage d'ici à la fin de l'année. Ce taux se situe actuellement dans une fourchette de 0% à 0,25%.

La hausse des rendements obligataires s'explique par des signaux laissant penser que la Fed se montrera plus restrictive qu'anticipé précédemment afin de répondre à une inflation obstinément élevée.

L'euro recule lundi matin face au dollar, tandis que le marché reste préoccupé par la perspective d'un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

Les cours du pétrole progressent lundi matin, soutenus par des signes de tensions au niveau de l'offre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ayant produit en décembre 747.000 barils par jour de moins que son quota mensuel, indique ANZ. A 7h25, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagnait 57 cents, à 88,46 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 52 cents, à 85,66 dollars le baril.