Les marchés d'actions européens devraient débuter la dernière séance de l'année 2021 en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.306,07 points (+0,50%), le CAC 40 à 7.173,23 points (+0,16%), le DAX 40 à 15.884,86 points (+0,21%), le FTSE 100 à 7.403,01 points (-0,24%), le SMI à 12.875,66 points (-0,39%), l’AEX                 800,25 points (+0,52%), le BEL 20 à 4.315,14 points (+0,38%), l’IBEX 35 à 8.713,80 points (+0,46%), le DJIA à 36.398,08 points (-0,25%), le Nasdaq à 15.741,56 points (-0,16%), le S&P 500 à 4.778,73 points (-0,30%) et le Nikkei 225 à 28.791,71 points (-0,40%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1326 (-0,02%), l’EUR/JPY à 130,34 (+0,01%) et l’USD/JPY à 115,09   (+0,03%).

Le groupe d'aéronautique et de défense Airbus a annoncé jeudi soir que le loueur Aviation Capital Group avait signé un protocole d'accord portant sur 20 appareils A220 et passé une commande ferme de 40 appareils de la famille A320neo, dont cinq A321XLR. Les investisseurs suivront par ailleurs, à 20h00, l'allocution du président de la République, Emmanuel Macron, qui présentera ses voeux aux Français pour la dernière fois avant l'élection présidentielle d'avril 2022.

Les indices actions européens devraient ouvrir en baisse vendredi pour la dernière séance de l'année 2021, qui sera écourtée sur les marchés d'Euronext et à Londres. Les Bourses de Francfort, Madrid, Milan et Zurich resteront fermées pour les festivités du Nouvel an. A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 28 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le FTSE 100 cédait 29 points, ou 0,4% également. La faiblesse des volumes d'échanges, alors que de nombreux investisseurs sont en congé en cette fin d'année, pourrait accentuer la volatilité et les fluctuations sur les marchés. Certains opérateurs ajustent également leurs positions à l'approche de 2022.

Wall Street a clôturé en légère baisse jeudi, marquant un temps d'arrêt au lendemain des nouveaux records atteints par les indices Dow Jones et S&P 500. Le Dow Jones a cédé 0,3%, à 36.398,08 points. L'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,3%, à 4.778,73 points, et le Nasdaq Composite a perdu 0,1%, à 15.741,56 points. En Asie, les principaux indices progressent vendredi. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 1,2% en fin de séance, soutenu par les valeurs technologiques. La Bourse de Tokyo est fermée ce vendredi et lundi. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,5%, après l'annonce d'une légère accélération de la croissance du secteur manufacturier chinois en décembre. L'indice PMI officiel du secteur manufacturier a progressé à 50,3 en décembre, à comparer à 50,1 le mois précédent, selon le Bureau national des statistiques.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé jeudi, alors que les gouvernements du monde entier tentent de contenir la propagation du variant Omicron. Le taux de l'obligation à dix ans a terminé à 1,510% contre 1,542% mercredi. La nouvelle vague de Covid-19 jette des doutes sur la poursuite de la reprise de l'emploi aux Etats-Unis, même après que les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, publiées jeudi, ont dépassé les attentes. Un premier relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) reste attendu pour la mi-2022, mais l'incertitude demeure quant à l'impact d'Omicron sur l'emploi, l'inflation et les autres statistiques surveillées et utilisées par les membres de la Fed.

Les fluctuations sont limitées vendredi sur le marché des changes, où l'euro évolue peu face au dollar et où de nombreux acteurs du marché sont absents en cette période de fêtes de fin d'année.

Le pétrole se replie vendredi matin et la volatilité des cours lors des dernières séances de l'année sont probablement attribuables aux inquiétudes à l'égard du Covid-19, indique CMC Markets. CMC s'attend toutefois à ce que les cours du pétrole augmentent en 2022, lorsque les confinements dus au variant Omicron du Covid-19 cesseront ou deviendront moins fréquents au sortir de l'hiver. A 7h20, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 11 cents, à 79,42 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 13 cents, à 76,86 dollars le baril.