Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse, préoccupés par la propagation d'Omicron. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.311,93 points (+0,56%), le CAC 40 à 7.181,11 points (+0,57%), le DAX 40 à 15.963,70 points (+0,81%), le FTSE 100 à 7.372,10 points (-0,02%), le SMI à 12.970,53 points (+0,81%), l’AEX à  800,95 points (+0,46%), le BEL 20 à 4.303,56 points (+0,43%), l’IBEX 35 à 8.688,90 points (+0,77%), le DJIA à 36.398,21 points (+0,26%), le Nasdaq à 15.781,72 points (-0,56%), le S&P 500 à 4.786,35 points (-0,10%) et le Nikkei 225 à 28.906,88 points (-0,56%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1306 (-0,04%), l’EUR/JPY à 129,89 (+0,02%) et l’USD/JPY à 114,88   (+0,05%).

Les marchés d'actions européens devraient débuter la séance de mercredi dans le rouge, après avoir atteint de nouveaux records mardi. La propagation rapide du variant Omicron en Europe continue de préoccuper les investisseurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ayant averti que les risques associés à ce virus restaient très élevés et plusieurs pays ayant annoncé un nombre record de nouveaux cas au cours des dernières 24 heures. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 13 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 29 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 cédait 16 points, ou 0,2% également. Les échanges reprennent mercredi à la Bourse de Londres après plusieurs jours de fermeture en raison des fêtes de Noël. Les marchés financiers ont été perturbés ces dernières semaines par la propagation du variant Omicron, les gouvernements du monde entier imposant de nouvelles restrictions pour tenter d'endiguer sa progression. Cependant, certaines études récentes suggèrent que ce variant pourrait provoquer des formes moins graves du Covid-19 que le variant Delta.

Wall Street a clôturé de manière contrastée mardi, marquant une pause au lendemain d'un nouveau record pour l'indice S&P 500. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,3%, à 36.398,21 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,1%, à 4.786,35 points, après avoir signé un nouveau record historique en séance. Le Nasdaq Composite a perdu 0,6%, à 15.781,72 points. En Asie, les principaux indices boursiers reculent mercredi. Central China Securities souligne que les investisseurs se montrent attentistes en cette fin d'année et que les marchés devraient continuer de manquer d'élan à court terme. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en baisse de 0,6%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1% en fin de séance et le Shanghai Composite abandonnait 0,7%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en ordre dispersé mardi, mais le taux du titre à deux ans a atteint un nouveau point haut en 52 semaines. Les investisseurs continuent d'espérer que le variant Omicron aura un impact économique limité, ce qui a soutenu l'indice Dow Jones tout en limitant l'appétit pour les obligations du Trésor. Mercredi matin, le taux du bon du Trésor à dix ans recule de 1,1 point de base, à 1,475%, tandis que celui du titre à deux ans cède 2 points de base, à 0,742%.

L'euro évolue peu face au dollar mercredi matin alors que le rally post-Noël sur les marchés d'actions s'essouffle et que les perspectives pour l'économie américaine se sont quelque peu améliorées après que les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont allégé les exigences d'isolement en cas d'infection au Covid-19. Cette mesure est considérée comme bénéfique pour le marché du travail aux Etats-Unis, qui reste confronté à des pénuries de main d'œuvre. La banque japonaise estime toutefois que les gains seront limités car l'offre mondiale de pétrole devrait s'accroître l'année prochaine en raison d'une augmentation de la production américaine et de celle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés. A 7h25, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prenait 15 cents, à 79,09 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 10 cents, à 76,08 dollars le baril.