Les marchés d'actions européens devraient se redresser avant l'emploi américain. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.108,02 points (-1,70%), le CAC 40 à 6.795,75 points (-1,25%), le DAX 40 à 15.263,11 points (-1,35%), le FTSE 100 à 7.129,21 points (-0,55%), le SMI à 12.177,52 points (-0,73%), l’AEX à 778,80 points (-1,50%), le BEL 20 à 4.158,02 points (+0,07%), l’IBEX 35 à 8.300,80 points (-1,80%), le DJIA à 34.639,79 points (+1,82%), le Nasdaq à 15.381,32 points (+0,83%), le S&P 500 à 4.577,10 points (+1,42%) et le Nikkei 225 à 28.029,57 points (+1,00%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,1301 (-0,02%), l’EUR/JPY à 127,96 (+0,02%) et l’USD/JPY à 113,24   (+0,04%).

Du côté macroéconomique, l'indice de la production industrielle pour le mois d'octobre paraîtra à 8h45, de même que les statistiques mensuelles sur la situation budgétaire de l'Etat. L'indice PMI du secteur des services pour le mois de novembre sera quant à lui publié à 9h50.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, après la progression de Wall Street jeudi. L'indice Dow Jones a notamment connu sa plus forte progression en nombre de points depuis début novembre. A 7h15, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 50,1 points, soit 0,7%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 montait de 122 points, soit 0,8%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 42 points, ou 0,6%. La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, rebondissant après sa chute de la veille, en dépit des incertitudes persistantes concernant l'impact du variant Omicron sur la santé et ses répercussions pour l'économie. Les indices ont effacé leurs pertes provoquées la veille par l'annonce de la découverte d'un premier cas de contamination par le variant Omicron du coronavirus aux Etats-Unis, chez une personne revenant d'un voyage en Afrique du Sud. En Asie, les marchés d'actions gagnent du terrain dans l'ensemble vendredi matin, dans le sillage de Wall Street. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,2% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,9%.

Les rendements des obligations d'Etat américaines redescendent légèrement vendredi matin, le taux du titre à dix ans s'établissant à 1,438%, contre 1,447% jeudi soir. La plupart des taux des obligations du Trésor ont progressé jeudi, et le taux du titre à deux ans a enregistré sa plus forte hausse en une journée depuis le 22 novembre, les investisseurs évaluant le deuxième cas confirmé d'Omicron aux Etats-Unis et l'impact probable du nouveau variant sur l'économie.

L'euro est quasi stable vendredi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert évolue peu par rapport à la devise japonaise, les cambistes attendant la parution des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour le mois de novembre. De bons chiffres sur l'emploi pourraient inciter les investisseurs à miser davantage sur un relèvement de ses taux d'intérêt par la Réserve fédérale.

Les cours du pétrole poursuivent leur progression vendredi matin, après la décision de l'Opep+ de maintenir sa stratégie en matière de production. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie ont annoncé jeudi une augmentation de leur production de 400.000 barils par jour en janvier, comme en décembre. Goldman Sachs considère que cette décision est cohérente avec les décisions passées de l'Opep d'augmenter la production de pétrole dans un environnement de demande incertain et estime que les opérateurs devraient considérer les prix actuels comme une opportunité de se positionner en vue d'un marché structurellement haussier. La banque note toutefois qu'il faudra davantage d'informations sur la virulence d'Omicron pour que les cours du pétrole commencent à se redresser. Vers 7h30, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord s'adjugeait 1,22 dollar, à 70,89 dollars le baril. Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,28 dollar, à 67,78 dollars le baril.