Les marchés d'actions européens attendus en hausse, les Bourses asiatiques progressent. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.155,73 points (-0,39%), le CAC 40 à 6.686,17 points (-0,29%), le DAX 40 à 15.472,56 points (-0,32%), le FTSE 100 à 7.190,30 points (-0,45%), le SMI à 12.039,14 points (+0,22%), l’AEX à 807,64 points (+0,27%), le BEL 20 à 4.197,20 points (-0,57%), l’IBEX 35 à 8.944,30 points (-0,82%), le DJIA à 35.603,08 points (-0,02%), le Nasdaq à 15.215,70 points (+0,62%), le S&P 500 à 4.549,78 points (+0,30%) et le Nikkei 225 à 28.821,86 points (+0,39%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique une hausse des pairs de devises. L’EUR/USD s’ouvre à 1,1628  (+0,01%), l’EUR/JPY à 132,58   (+0,02%) et l’USD/JPY à 114,02 (+0,01%).

Le groupe de médias et d'édition Vivendi a annoncé un chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre pour ses principales divisions Canal+ et Havas, tandis que celui d'Editis est resté quasiment stable.  Vendredi, Air Liquide annonce ses résultats du troisième trimestre, tandis que Rémy Cointreau, Renault, ADP et Klépierre présentent leur chiffre d'affaires trimestriel. Du côté macroéconomique, les indices PMI provisoires pour le mois d'octobre paraîtront à 9h15. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à un recul des indices du secteur manfacturier et des services, à 54 et 55,5, respectivement, contre 55 et 56,2 en septembre.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, dans le sillage de la progression des Bourses asiatiques. La confiance des investisseurs a été renforcée par l'annonce du paiement par le groupe chinois en difficulté Evergrande des intérêts aux détenteurs d'une obligation internationale juste avant une date butoir. A 7h10, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 41,7 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX montait de 56 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 prenait 26 points, ou 0,4%.

La Bourse de New York a terminé globalement en hausse jeudi, portant l'indice S&P 500 à un nouveau record historique dans un contexte d'optimisme après de bons résultats d'entreprises. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé quasiment stable, à 35.603,08 points plombé par le recul de l'action IBM. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,3%, pour atteindre un nouveau sommet historique de 4.549,78 points. Le Nasdaq Composite a progressé encore plus nettement, prenant 0,6%, à 15.215,70 points. L'indice S&P 500 a inscrit jeudi sa septième séance consécutive de progression. Vendredi matin en fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,4%, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 0,4% et l'indice Shanghai Composite grappillait 0,1%.

Les rendements des obligations d'Etat américaines évoluent peu vendredi matin, après avoir augmenté jeudi, alors que le nombre d'inscriptions au chômage aux Etats-Unis est tombé la semaine dernière à 290.000, son niveau le plus faible depuis mars 2020. En outre, les opérateurs ont commencé à intégrer un rythme annuel de hausse des prix à la consommation plus élevé pour le reste de l'année aux Etats-Unis. Vers 07h15, le taux de l'obligation d'Etat américaine à dix ans se repliait de 1,6 point de base, à 1,687%. La hausse des rendements a notamment concerné le taux du titre à cinq ans, qui a dépassé 1,2% et tient compte de la prévision d'un prochain cycle de hausse des taux de la Fed, qui pourrait débuter l'année prochaine. Le taux du titre à deux ans a atteint un nouveau sommet en 52 semaines, tandis que celui du titre à dix ans a grimpé à un niveau qui n'avait pas été observé depuis mai.

L'euro est quasi stable vendredi matin face au dollar et au yen, et le billet vert évolue peu par rapport à la devise japonaise, alors que la progression des marchés d'actions asiatiques renforce l'appétit pour le risque des cambistes. La livre turque pourrait reculer davantage pendant l'année qui vient, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, continuant de faire pression sur la banque centrale pour qu'elle assouplisse sa politique monétaire, indique Capital Economics. L'intermédiaire financier s'attend à ce que la livre turque tombe à 10,5 dollars à la fin de l'année, contre 9,4180 dollars actuellement.

Les contrats à terme sur le pétrole reculent vendredi matin, en raison de prises de bénéfices après que le brut a atteint des points hauts sur plusieurs années, indiquent des analystes. A 7h25, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perdait 41 cents, à 84,20 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 29 cents, à 82,21 dollars le baril.