Préoccupés par les prix élevés de l'énergie, les marchés actions européens devraient ouvrir en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.072,52 points (-0,02%), le CAC 40 à 6.570,54 points (+0,16%), le DAX 40 à 15.199,14 points (-0,05%), le FTSE 100 à 7.146,85 points (+0,72%), le SMI à 11.771,57 points (+0,06%), l’AEX à 773,79 points (+0,23%), le BEL 20 à 4.161,33 points (+0,39%), l’IBEX 35 à 8.899,00 points (-0,63%), le DJIA à 34.496,06 points (-0,72%), le Nasdaq à 14.486,20 points (-0,64%), le S&P 500 à 4.361,19 points (-0,69%) et le Nikkei 225 à 28.264,09 points en baisse de 0,82%.

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1558   (+0,03%), l’EUR/JPY à 130,98 (+0,02%) et l’USD/JPY est resté stable à 113,33.

Sur le front macroéconomique, la Banque de France a confirmé lundi soir tabler sur une croissance économique de 6,3% en 2021. La banque centrale mise sur une hausse de 2,3% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, à comparer à 2,7% attendus par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Le gouvernement et l'Insee anticipent pour l'ensemble de l'année 2021 une croissance de 6,25%.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse mardi, les investisseurs restant préoccupés par le ralentissement de la croissance et l'accélération de l'inflation, alimentée notamment par la hausse des prix de l'énergie. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 abandonnait 45,7 points, soit 0,7%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX perdait 98,5 points, soit 0,7% également, et celui sur le FTSE 100 cédait 45,8 points, ou 0,6%. Les investisseurs se montrent par ailleurs prudents alors que la saison des résultats débute aux Etats-Unis mercredi, jour où seront également publiés les chiffres de l'inflation américaine en septembre. En attendant, ils se concentreront mardi sur l'indicateur économique avancé ZEW en Allemagne et les dernières perspectives économiques mondiales du Fonds monétaire international (FMI), qui tient tout au long de la semaine ses assemblées annuelles à Washington.

Dans ce contexte, Wall Street a terminé en baisse lundi après une nouvelle envolée des prix de l'énergie. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,7%, à 34.496,06 points. L'indice élargi S&P 500 a également cédé 0,7%, à 4.361,19 points. Le Nasdaq Composite a abandonné 0,6% à 14.846,20 points. En Asie, les principales places boursières évoluent dans le rouge mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,8%. L'indice Shanghai Composite cédait 1,7% et à Hong Kong, le Hang Seng reculait de 1%. Le président, qui a démarré sa campagne à la fin 2020 par un assaut réglementaire contre les entreprises technologiques privées, a ordonné une série d'inspections au sein des établissements financiers chinois. Selon des personnes au courant de ce projet, les inspections, annoncées en septembre avec peu de détails, visent à déterminer si les banques publiques, les fonds d'investissement et les régulateurs financiers sont devenus trop proches des entreprises privées, en particulier celles qui se sont récemment retrouvées dans le collimateur de Pékin, telles que le promoteur immobilier China Evergrande Group, le spécialiste des VTC Didi Global et la fintech Ant Group.

Les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent peu mardi après la fermeture des marchés obligataires aux Etats-Unis pour un jour férié lundi. A 7h45, le rendement du bon à dix ans s'inscrivait à 1,1614%. JPMorgan Asset Management souligne que si la récente hausse de l'inflation est probablement en grande partie transitoire, comme l'estime la Réserve fédérale (Fed), une partie de cette inflation élevée devrait perdurer.

L'euro progresse légèrement face au dollar mardi matin. Cependant, le billet vert pourrait repartir rapidement à la hausse en raison des inquiétudes croissantes quant au caractère transitoire de l'inflation. La vigueur récente des prix des matières premières, conjuguée aux augmentations de salaires, semble alimenter des tensions plus persistantes sur les prix, ce qui remet en question les anticipations d'un éventuel report du calendrier de réduction des achats d'actifs de la Fed à cause de la faiblesse des créations d'emplois, ajoute IG. JPMorgan a interrogé ses clients sur la croissance du quatrième trimestre et 68% d'entre eux s'attendent à ce que le dollar s'apprécie par rapport aux niveaux actuels d'ici à la fin de l'année.

Les contrats pétroliers évoluent peu mardi matin, après que le baril de brut léger doux (WTI) coté au Nymex a terminé lundi au-dessus des 80 dollars pour la première fois depuis près de sept ans et que le Brent de mer du Nord a atteint son niveau de clôture le plus élevé en trois ans. A 7h35, le contrat de décembre sur le Brent gagnait 25 cents, à 83,90 dollars le baril. Le contrat de novembre sur le WTI prenait 19 cents, à 80,71 dollars le baril.