Les marchés d'actions attendus en légère hausse après une clôture contrastée à Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.169,87 points (+0,58%), le CAC 40 à 6.622,59 points (+0,59%), le DAX 30 à 15.651,75 points (+0,23%), le FTSE 100 à 7.027,48 points (+0,16%), le SMI  à 12.028,44 points (+0,36%), l’AEX à 798,15 points (+0,50%), le BEL 20 à 4.150,92 points (+0,63%), l’IBEX 35 à 8.733,70 points (+1,14%), le DJIA à 34.751,32 points (-0,18%), le Nasdaq à 15.181,92 points (+0,13%), le S&P 500 à 4.473,75 points (-0,16%) et le Nikkei 225 à 30.479,31 points avec une hausse de 0,51%.

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,1770   (+0,03%), l’EUR/JPY à 129,30 (+0,13%) et l’USD/JPY à 109,86   en hausse de 0,10%.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, mais les incertitudes relatives à la croissance économique et aux répercussions du variant Delta du coronavirus continuent de peser sur la confiance des investisseurs. A 7h15, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 35,7 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX prenait 62 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 30,5 points, ou 0,4%. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, à l'issue d'une nouvelle séance volatile, après une série d'indicateurs diversement accueillis par les investisseurs, dont la hausse inattendue des ventes de détail aux Etats-Unis.

L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,2% malgré un passage en territoire positif en fin de séance. Le S&P 500 a reculé de 0,2% après s'être également redressé dans la journée. L'indice Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques a pour sa part fini en hausse de 0,1% alors qu'il avait ouvert en nette baisse. Les trois indices ont perdu du terrain depuis le début du mois, les investisseurs redoutant une correction du marché compte tenu du niveau élevé des valorisations. Les analystes s'interrogent également sur les conséquences de la propagation du variant Delta pour la reprise économique. En Chine continentale, les marchés d'actions reculent vendredi. Bien que les perspectives économiques à court terme de la Chine semblent plus fragiles, en raison notamment de la propagation du Covid-19 dans certaines provinces, Aberdeen Standard Investments pense que la croissance sera soutenue par les émissions de dette et les investissements en actifs immobilisés des autorités locales. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite cédait 0,7%. A Hong Kong, le Hang Seng gagnait 0,5%.

Au Japon, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 0,5%, soutenu par la hausse des valeurs technologiques et du transport maritime, qui compense le recul des secteurs de l'acier et de l'énergie. Les investisseurs surveillent de près l'actualité relative à l'élection du chef du parti au pouvoir, prévue ce mois-ci, alors qu'une autre candidate, Seiko Noda, se lance dans la course.

Les rendements des obligations d'Etat américaines ont légèrement augmenté jeudi, après l'annonce d'une hausse inattendue des ventes de détail aux Etats-Unis en août, tandis que les investisseurs passaient au crible d'autres statistiques avant la réunion de la Réserve fédérale (Fed) la semaine prochaine. Vers 7h30, le rendement du titre du Trésor américain à dix ans, l'obligation de référence du marché, était stable à 1,336%.

L'euro est quasi stable vendredi matin par rapport au dollar, mais gagne un peu de terrain face au yen, à l'instar du billet vert. Les marchés se tournent également vers la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) prévue la semaine prochaine, espérant obtenir des indices sur le calendrier du "tapering", ou la réduction des achats d'obligations de la banque centrale américaine, ajoute ANZ.

Les cours du pétrole reculent légèrement vendredi matin, après que le contrat de référence mondial sur le brut a atteint son plus haut niveau en sept semaines. Le marché semble être sous-approvisionné à l'heure actuelle, en partie en raison des restrictions de production toujours en vigueur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), indique Commerzbank. Des inquiétudes subsistent également quant aux perturbations de la production dans le golfe du Mexique après le passage de l'ouragan Ida. Commerzbank estime que la situation du marché devrait rester tendue jusqu'à la fin de l'année, malgré les augmentations de production prévues par l'Opep+. La banque s'attend à ce que le Brent termine l'année à 75 dollars le baril et recule jusqu'à 70 dollars le baril l'année prochaine. Vers 7h30, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord perdait 15 cents, à 75,52 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 16 cents, à 72,45 dollars le baril.