Les marchés actions européens devraient ouvrir en ordre dispersé avec Eurostoxx 50  qui enregistre    4.089,38 points +0,25%, le CAC 40, 6.515,66 points +0,12% , le DAX 30, 15.692,90 points +0,39%  et le FTSE 100,  7.069,04 points +0,07%. Le SMI  affiche 11.570,68 points +0,52%, AEX,  720,18 points +0,43%, BEL 20            4.087,28 points +0,29%, BEX 35, 9.088,30 points -0,59% et DJIA, 34.756,39 points +0,52%. Quant à Nasdaq, S&P 500 ,Nikkei 225, ils établissent respectivement à 13.814,49 points +1,47%,  4.229,89 points +0,88% et 29.042,75 points +0,35%.

Cours de change à 06h50

Variation par rapport à la clôture à New York

L'EUR/USD s'échangent à  1,2169   +0,02%, l'EUR/JPY à 133,13   -0,11%  et USD/JPY à  109,41   -0,12% .

En France, l'opérateur boursier Euronext a annoncé vendredi soir la cession du fournisseur de données financières et de solutions de trading en ligne Oslo Market Solutions (OMS) à Infront. OMS appartenait à Oslo Bors VPS, qui a été racheté par Euronext en 2019. La société a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 3,3 millions d'euros en 2020, a précisé Euronext. Sur la base des résultats 2020 d'Euronext, cette cession devrait avoir un impact positif de 0,2 point sur la marge Ebitda et permettra une réduction de coûts, en plus de l'objectif de réduction de dépenses opérationnelles d'environ 5% fixé pour 2021, avant dépréciations et amortissements.

Les marchés d'actions européens devraient afficher une performance contrastée à l'ouverture lundi, dans un climat de prudence avant une semaine chargée en événements macroéconomiques. Les investisseurs seront particulièrement attentifs aux annonces de la Banque centrale européenne (BCE) à l'issue de sa réunion de politique monétaire, ainsi qu'aux chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, deux événements programmés jeudi.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 9 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 cédait 29 points, ou 0,2%, tandis que le contrat sur le FTSE 100 gagnait 4 points, soit 0,06%.

Au cours du week-end, les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 ont conclu un accord inédit sur un taux d'imposition mondial d'au moins 15% et une répartition plus équitable des recettes fiscales payées par les multinationales, en particulier les grands groupes technologiques.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a salué l'accord, le qualifiant notamment de retour au multilatéralisme. Toutefois, la mise en Suvre de cet accord sera semée d'embûches. Et doit être élargi à d'autres pays, à commencer par ceux du G20, avant de faire l'objet de discussions entre les 139 pays du Cadre inclusif de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Vendredi, Wall Street a clôturé en hausse, après des statistiques sur l'emploi confirmant la reprise économique en cours aux Etats-Unis sans toutefois alimenter les craintes d'un durcissement de la politique monétaire. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, à 34.756,39 points, et l'indice élargi S&P 500 a fini en hausse de 0,9%, à 4.229,89 points. Le Nasdaq Composite à dominante technologique a progressé de 1,5%, à 13.814,49 points.

Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a gagné 0,7%, le S&P 500 a pris 0,6% et le Nasdaq Composite 0,5%.

En Asie, où les inquiétudes liées à la pandémie de Covid-19 restent élevées, les principaux indices présentent un tableau contrasté lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,3% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,7%. L'indice Shanghai Composite perdait 0,1%.

L'excédent commercial de la Chine a augmenté en mai, mais moins qu'anticipé par les investisseurs. Il a ainsi atteint 45,53 milliards de dollars, après 42,85 milliards de dollars en avril. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendaient à un excédent de 47,9 milliards de dollars en mai.

Les exportations chinoises ont augmenté de 27,9% le mois dernier par rapport à la même période de 2020, après une hausse de 32,3% en avril, informe lundi l'Administration générale des douanes. Les économistes anticipaient une hausse de 32,3%. Les importations ont bondi de 51,1% sur un an, après une progression de 43,1% en avril. Les économistes attendaient une hausse de 53%.

Sur le maéché des obligations, les rendements des emprunts du Trésor américain ont perdu du terrain vendredi après la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis, qui a signalé que la reprise du marché du travail pourrait prendre plus de temps qu'anticipé. Le rendement du bon du Trésor à dix ans, la référence du marché obligataire, a terminé à 1,554% vendredi soir, contre 1,624% la veille, selon Tradeweb. Il a accusé sa troisième semaine consécutive de baisse.

Sur le marché de changes, l'euro évolue peu face au billet vert lundi matin. Cependant, selon Goldman Sachs, les anticipations d'un statu quo de la Réserve fédérale (Fed) et la généralisation de la reprise économique au niveau mondial devraient entraîner une poursuite du récent affaiblissement du dollar.

La banque américaine privilégie une position longue sur la paire euro-dollar, avec un objectif de 1,25. Bien que l'économie américaine ait créé 559.000 emplois en mai et que le taux de chômage ait baissé à 5,8%, contre 6,1% en avril, Goldman Sachs indique que le dernier rapport sur l'emploi n'a pas répondu aux attentes du marché et n'a pas dissipé la crainte qu'une pénurie de main-d'oeuvre freine la reprise.

Le taux d'activité aux Etats-Unis a légèrement diminué au cours du mois et le ratio emploi/population a peu augmenté, souligne Goldman Sachs. Il est donc probable que le rapport de mai sur l'emploi apaise les inquiétudes du marché concernant une réduction plus rapide que prévu des achats d'actifs de la Fed, ajoute-t-elle.

Enfin,  en ce qui concerne les matières premières,  les contrats pétroliers reculent lundi matin. A 7h25, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 38 cents, à 71,51 dollars le baril, tandis que celui de juillet sur le WTI coté au Nymex cédait 30 cents, à 69,35 dollars le baril.

Cependant, les perspectives de la demande s'améliorent, avec l'arrivée notamment de l'été aux Etats-Unis, une période au cours de laquelle la consommation de carburant augmente, indique la banque ANZ. De son côté, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semble conserver une approche prudente en matière d'approvisionnement, ce qui permettra aux opérateurs de se concentrer à nouveau sur la demande, ajoute-