Ce vendredi 4 juin 2021, les marchés d'actions sont attendus en léger repli avant l'emploi américain. L'Eurostoxx 50 enregistre  4.079,24 points soit un taux de -0,23%. Le CAC 40 table sur 6.507,92 points -0,21% , le DAX 30 affiche 15.632,67 points +0,19% , le FTSE 100          7.064,35 points -0,61%, le SMI 11.510,60 points +0,35%, AEX  717,08 points -0,26% , BEL 20            4.075,27 points -0,40%, IBEX 35 9.142,40 points -0,42% , DJIA 34.577,04 points -0,07%, le Nasdaq 13.614,51 points -1,03% , S&P 500  4.192,85 points -0,36%  et enfin le Nikkei 225 s'établit à  28.966,26 points pour un taux baisse de -0,32% .

À propos des cours de change à 06h50, concernant la variation par rapport à la clôture à New York, l'EUR/USD  affiche  1,2118   -0,07% , l'EUR/JPY  133,55   -0,16%  et USD/JPY  110,14   -0,07%

EN FRANCE, Pershing Square Tontine Holdings, le véhicule d'investissement coté en Bourse (Spac) du milliardaire William Ackman, négocie l'acquisition d'un bloc représentant 10% du capital d'Universal Music Group (UMG) auprès du groupe de médias et de divertissement Vivendi. La transaction valoriserait UMG à environ 33 milliards d'euros, hors dette.

Le groupe de télécommunications Orange a, quant à lui,  annoncé vendredi que son PDG, Stéphane Richard, avait lancé une enquête interne à la suite de la panne qui a perturbé les numéros de secours en France mercredi soir.

Et ce vendredi auront lieu les assemblées générales de Maisons du Monde, Devoteam, Groupe Crit, Navya, Abivax, CS Group, Soditech, Selectirente et Vogo. 

Aucun indicateur économique ne doit être publié vendredi en France.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse vendredi, dans le sillage du recul de Wall Street jeudi soir, alors que les opérateurs continuent de surveiller une éventuelle inflexion de la politique de la Réserve fédérale (Fed).

A 7h20, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 10,1 points, soit 0,2%, le contrat sur le DAX 30 perdait 3 points, ou 0,02%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 3 points, soit 0,04%.

Le rapport mensuel sur l'emploi, qui sera publié vendredi, donnera un nouvel aperçu de la reprise du marché du travail, qui continue de préoccuper la Fed.

La conférence Green Swan organisée par la Banque des règlements internationaux, la Banque de France, le Fonds monétaire international et le réseau Network for Greening the financial system a lieu ce vendredi avec la participation Christine Lagarde (BCE), Jerome Powell (Réserve fédérale) et Haruhiko Kuroda (Banque du Japon) et de nombreux autres dirigeants de banques centrales. Du côté de Londres, les ministres des Finances du G7 commencent leur réunion qui se termine samedi.

La Bourse de New York a terminé dans le rouge jeudi, après la parution de bons indicateurs économiques qui ont renforcé l'hypothèse d'un durcissement de la politique monétaire aux Etats-Unis. Le secteur privé américain a, lui, créé près d'un million d'emplois en mai, selon le rapport publié jeudi par Automatic Data Processing, ou ADP, et Moody's Analytics. Le nombre d'actifs américains effectuant une première demande d'allocation chômage est par ailleurs tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis la mi-mars 2020.

L'activité du secteur des services aux Etats-Unis a également accéléré en mai. Les entreprises ont profité de la réouverture de l'économie après la crise sanitaire malgré des tensions sur les prix et des difficultés à embaucher. L'indice ISM des services s'est hissé à 64 le mois dernier, contre 62,7 en avril, touchant un nouveau point haut historique, a indiqué l'Institute for Supply Management.

La Fed veut vendre les obligations d'entreprises et les fonds indiciels (ETF) acquis l'année dernière dans le cadre des mesures d'urgence prises contre la crise sanitaire. Bien que ces avoirs soient minimes, à moins de 15 milliards de dollars au total), certains opérateurs y ont vu un signe augurant un changement de politique de la Fed. Le président de la Réserve fédérale (Fed) de New York a toutefois jugé jeudi qu'une réduction des achats d'actifs de la banque centrale américaine serait prématurée malgré les progrès de la reprise de l'économie.

Les places boursières asiatiques présentent un tableau contrasté vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei perdait 0,5% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,2%. L'indice Shanghai Composite prenait en revanche 0,1%.

En ce qui concerne le marché des obligations, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans est quasi stable vendredi, à 1,626% contre 1,625% jeudi soir.

Les banques centrales des pays développés vont laisser leurs taux d'intérêt inchangés au moins jusqu'en 2023 même si l'inflation accélère temporairement, prévoit Capital Economics. La société d'études s'attend à ce que les taux des emprunts d'Etat à dix ans augmentent, surtout aux Etats-Unis.

Selon Capital Economics, "l'inflation de base se révélera plus durable aux Etats-Unis et l'économie connaîtra une forte reprise, ce qui renforcera l'hypothèse d'un durcissement monétaire". Les prévisions de croissance hors des Etats-Unis sont plus faibles, justifiant une politique monétaire plus accommodante, ce qui limitera la hausse des rendements, ajoute la société d'études.

 Sur le marché de changes,l''euro s'est inscrit en léger recul vendredi matin par rapport au dollar et au yen. Le billet vert cède également un peu de terrain face à la devise japonaise.

Jeudi, l'indice WSJ Dollar Index a bondi de 0,6%, pour atteint son plus haut niveau en plus de deux semaines, après l'annonce d'une nouvelle baisse du nombre d'inscriptions au chômage aux Etats-Unis la semaine dernière. Ce nombre s'est établi à son plus faible niveau depuis le début de la pandémie, ce qui a nourri les craintes que la Réserve fédérale puisse réduire ses mesures de soutien monétaire plus tôt que prévu.

Avant la parution dans la journée du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis, Hector Demarco, de Cambridge Global Payments, indique qu'"un nombre élevé de créations de postes pourrait raviver les craintes d'une surchauffe de l'économie, ce qui ferait monter le dollar et les rendements obligataires".

Pour finir, avec le cours des matières premières, les contrats pétroliers se replient vendredi matin, après la publication par le département américain de l'Energie (EIA) d'une hausse inattendue des stocks d'essence la semaine dernière. Les stocks d'essence ont augmenté de 1,5 million de barils alors qu'une baisse de 1,8 million de barils était attendue, indique Oanda. Le courtier ajoute que le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était de toute façon prêt pour un repli et que les opérateurs du secteur de l'énergie pourraient prendre leurs bénéfices sous ce prétexte.

A 7h30, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord reculait de 17 cents, à 71,14 dollars le baril, tandis que celui de juillet sur le WTI coté au Nymex perdait 13 cents, à 68,68 dollars le baril.