Le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse se dit optimiste quant à l'avenir tant que les États-Unis resteront dans le jeu. Ripple est la bourse de crypto-monnaie dont la propre pièce numérique, XRP, est régulièrement la quatrième plus grande crypto-monnaie au monde en termes de capitalisation boursière.

Alors que Ripple se retrouve actuellement dans le réticule des régulateurs, Brad Garlinghouse reste optimiste face à l’essor des cryptomonnaies. La Securities and Exchange Commission poursuit la société pour ne pas avoir enregistré XRP en tant qu'offre de titres. L'agence fait valoir que XRP est en fait un contrat d'investissement et non une crypto-monnaie comme le bitcoin et l'éther. La SEC a également affirmé que Garlinghouse et d'autres dirigeants de Ripple avaient réalisé des millions de bénéfices grâce à XRP, tout en échouant à prouver que le jeton numérique avait une utilité pratique.
Selon Garlinghouse, qui a récemment pris la parole lors de la conférence virtuelle sur la collision, les monnaies numériques sont là pour rester et les régulateurs devraient travailler pour s'assurer que les États-Unis ne sont pas exclus de l'avenir mondial de la crypto-monnaie. "Il y a beaucoup d'acteurs de l'industrie de la cryptographie qui ont choisi de s'installer et de s'établir en dehors des États-Unis. Et je pense que c'est l'une des pires choses qui pourrait arriver, et je le dis en tant que citoyen américain et étant basé ici aux États-Unis… ce n'est pas bon pour l'industrie de la cryptographie»,a-t-il déclaré.
Ainsi, il préconise que les banques centrales devraient s'impliquer dans la cryptographie. La Chine, le Cambodge, les Bahamas et d'autres ont lancé des monnaies numériques via leurs banques centrales ces derniers mois. Selon Garlinghouse, l'adoption de pièces numériques par les gouvernements du monde entier ne ferait qu'aider la cause des cryptos indépendants tels que XRP.