Le Cercle des économistes défend la mise en place d’une nouvelle structure de financement. Cette stratégie devra permettre le financement d'une croissance durable et inclusive au tournant de la pandémie du Covid-19.

La crise du Covid s'est traduite par un effondrement des flux financiers vers l'Afrique. En 2020, le PIB mondial a chuté de 4,4 % d'après la Banque mondiale. Les investissements directs à l'étranger vers l'Afrique, qui avaient déjà chuté de 10,3 % pour s'établir à 45,4 milliards de dollars en 2019, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), ont chuté de près de 40 % et les flux de transferts des migrants de 25 % en 2020 (Banque européenne d'investissement).

Le Cercle des économistes, partenaire du 20e Forum économique international sur l'Afrique, a abordé les thèmes « Investir pour une relance durable en Afrique » et  « Repenser le financement d'une croissance durable et inclusive au tournant de la pandémie du Covid-19 ».

Le Cercle des économistes mentionne que la notation des pays africains doit être reconsidérée. Le développement de l'Afrique ne peut plus être conditionné à la sévère notation des trois grandes agences internationales. Aussi, l'amélioration de la notation des pays africains peut passer par: la nécessité d'attribuer des notes objectives aux dettes émises par les pays africains, le recours à un rehaussement de crédit africain et l’équité au niveau de la gouvernance financière mondiale.