En Suisse, la loi sur le blanchiment épargne les professionnels de la finance. Les parlementaires s'opposent à ce que l'on révèle l'identité des bénéficiaires de sociétés dissimulées dans des paradis fiscaux.

Les Avocats, les notaires et autres patrons de fiduciaires, qui créent à la chaîne des sociétés offshore et des trusts, ne seront pas tenus de révéler l'identité de leurs clients. Le Parlement à Berne a simplifié d'un trait de plume les obligations des professionnels de la finance.
Un quasi-échec sur toute la ligne pour le Conseil fédéral (gouvernement) qui tentait de mettre la LBA en conformité avec les normes internationales préconisées par le Groupe d'action financière (GAFI).

Dans un communiqué publié le 19 mars, l'ONG Public Eye, avait accusé la Loi sur le blanchiment d'argent (LBA) de comporter «de lacunes qu'un fromage suisse compte de trous ». La fuite de plus de onze millions de documents confidentiels du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca avait permis de découvrir derrière plus de 200 000 sociétés offshore les noms de milliers d' « honnêtes » citoyens qui dissimulaient au fisc leurs économies.