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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLe rapport « perspectives économiques de l'Afrique » pour 2021 publié par la Banque africaine de développement (BAD) vendredi dernier pointe les défis du continent. La situation de l’économie semble légèrement moins dégradée, mais, la dette et la pauvreté se creusent davantage.
La Banque africaine de développement (BAD) prévoit dans son étude que l'Afrique devrait renouer avec la croissance économique en 2021, mais la pauvreté va continuer de s'accroître et les dettes publiques de se creuser. « Le choc de la pandémie et la crise économique qu'il a provoquée ont eu des implications directes sur les soldes budgétaires et le fardeau de la dette des pays », explique la BAD.
Le PIB du continent devrait renouer en 2021 avec une croissance de 3,4 %. L’institution panafricaine indique que les pays exportateurs de pétrole, dont l'Algérie, le Nigeria et l'Angola, devraient retrouver une croissance économique de 3,1 % en 2021, après une récession de - 1,5 % l'an dernier.
Les économies fortement dépendantes de l'exportation de matières premières comme l'Afrique du Sud devraient rebondir de - 4,7 % en 2020 à 3,1 % cette année.
Les économies dépendantes du tourisme, tels le Maroc, la Tunisie et l'île Maurice, devraient se remettre du recul de 11,5 % de leur PIB en 2020 pour connaître une croissance de 6,2 % en 2021.
De même, les pays à l'économie plus diversifiée, dont certains sont parvenus à maintenir une croissance positive en 2020, comme l'Éthiopie et la Côte d'Ivoire, devraient passer d'une contraction de 0,9 % du PIB l'an dernier à une croissance de 4,1 %.
Si rien n'est fait, « l'Afrique pourrait se voir confrontée à de graves problèmes de dette, et les défauts de paiement et les résolutions prolongées pourraient entraver les progrès de l'Afrique vers la prospérité », avertit le président de la BAD, Akinwumi Adesina, ajoutant que « les Africains ont aujourd'hui l'un des taux d'imposition implicites les plus élevés au monde ».
Il appelle les dirigeants à « relever le défi de la dette et du financement du développement de l'Afrique » grâce à une « discipline budgétaire », un soutien accru de la communauté internationale et des créanciers privés, mais aussi « des réformes audacieuses de la gouvernance » des États africains.
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