La pandémie de la Covid-19 a gagné le monde entier et ces effets ont secoués toutes les économies. Un an après l’apparition de cette catastrophe des temps modernes, les marchés financiers de l’Afrique montrent une certaine résilience.

La reprise économique est bien amorcée. En Afrique, Etats africains sont d’autant sous pression que leurs marges de manœuvre restent limitées. La dégradation de la note de l’Ethiopie et, simultanément, le rehaussement de celle du Bénin par l’agence Moody’s indique clairement que l’initiative du G20 ne fait pas encore consensus au sein de la communauté des investisseurs privés. Les marchés financiers intérieurs sont marchés par des emprunts obligataires et des eurobonds.

Au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA, le BRVM composite a clôturé la séance du 11 mars avec une progression de 0,48% portée par Bank Of Africa Mali (+ 7,2%), Bank Of Africa Sénégal (+ 5,52%) et Bank Of Africa CI (+ 4,35%), qui signent ainsi les plus fortes hausses de la séance.

A Casablanca, le MASI (composite) fait du surplace, terminant la séance sur un – 0,03% sur faibles volumes. En Tunisie, le Tunindex a arraché 0,47% à 6 820,97 points dans un volume d’échanges de 4,4 millions de dinars (1 dollar = 2,75 dinars tunisiens), porté par les valeurs bancaires.

A la Nigeria Stock Exchange, l’actualité est dominée par l’introduction en bourse de la société gestionnaire du marché, la Nigerian Exchange Group Plc (‘NGX Group’). A la Bourse de Johannesburg (JSE), l’indice composite a progressé de 0,6%.