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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes prix du pétrole lâchaient un peu de terrain jeudi, au lendemain de nouveaux records en dix mois et demi et après la publication du dernier rapport mensuel de l'Opep soulignant les risques qui pèsent encore sur la demande.
Vers 16H15 GMT (17H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars perdait 0,73% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 55,65 dollars.
Le baril américain de WTI pour le mois de février lâchait de son côté 0,19% à 52,81 dollars.
Les cours du brut "sont en phase de consolidation après leurs récents gains, qui les ont fait grimper à leur plus haut niveau depuis que l'épidémie de coronavirus a détruit la demande", a constaté Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades.
La veille, les cours des deux contrats de référence sont respectivement montés à 57,42 dollars et 53,93 dollars le baril, une première depuis les prémices de la pandémie de Covid-19 à la fin du mois de février dernier.
Les investisseurs ont pris connaissance en cours de séance jeudi du rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Après une chute de la demande mondiale de brut de 9,8 millions de barils par jour l'an dernier en raison de la pandémie et du ralentissement voire de la quasi mise à l'arrêt de certaines activités, comme le transport aérien, l'Opep table toujours sur un rebond de 5,9 millions de barils par jour en 2021.
"Si l'organisation a laissé ses prévisions de demande pour cette année inchangées, elle a souligné les risques pour la reprise économique en 2021", a remarqué Craig Erlam, analyste de Oanda.
Les investisseurs digéraient par ailleurs les données sur les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis, qui ont baissé de 3,2 millions de barils la semaine passée, selon un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) diffusé mercredi.
Mais ce rapport "a trahi la faiblesse à court terme de la demande d'essence", a estimé Neil Wilson, de Markets.com.
Les réserves américaines d'essence ont en effet augmenté de 4,4 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une hausse moitié moindre. En hausse également ceux des produits distillés (fioul et gaz de chauffage), baromètres de l'activité industrielle.
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