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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes prix du pétrole qui avaient bien démarré lundi, célébrant, comme la Bourse, la signature par le président Donald Trump d'un plan d'aide à l'économie américaine, ont finalement terminé dans le rouge, en raison d'inquiétudes quant à la demande et l'offre d'or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a perdu 0,83%, ou 43 cents, à 50$US.
Le baril américain de WTI pour le mois de février a lâché 1,18% ou 57 cents, à 47$.
Après avoir quasiment atteint leurs plus hauts niveaux depuis dix mois lundi en début de séance, dans un marché réduit avec la fermeture de Londres pour le jour férié du Boxing Day, les cours des principaux contrats ont changé de direction en milieu de journée à New York.
Selon Robert Yawger de Mizuho USA, les marchés ont réagi à une déclaration la veille du vice-premier ministre russe, Alexandre Novak, ancien ministre de l'Énergie, soutenant l'idée que le marché est capable d'absorber une deuxième hausse de la production de 500 000 barils par jour dès février.
Cette question devrait être discutée lors de la prochaine réunion des pays producteurs de pétrole et de leurs alliés, l'OPEP+, le 4 janvier.
«Cela revient à une sacrée hausse de l'offre», s'est inquiété M. Yawger, alors que les stocks d'or noir sont déjà hauts.
D'autant qu'une résurgence des cas de COVID-19 est attendue après les fêtes, ce qui va encore «détruire de la demande», a ajouté l'expert.
L'accord américain pour un nouveau plan d'aide, qui reviendra à distribuer un chèque de 600$ aux Américains dans une certaine limite de leurs revenus, «n'est finalement pas énorme», a encore indiqué l'expert de Mizuho, pas assez en tout cas pour relancer la demande et la consommation.
«Il y a trop d'offre de pétrole, et pas assez de demande», a-t-il résumé. «On pourrait dire aussi qu'il y a trop d'offre de pétrole et trop de COVID».
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