Les marchés devraient profiter de l'arrivée d'un vaccin aux USA et de la poursuite des négociations sur le Brexit 
 
Eurostoxx 50      3.485,84 points  -1,04% 
CAC 40            5.507,55 points  -0,76% 
DAX 30           13.114,30 points  -1,36% 
FTSE 100          6.546,75 points  -0,80% 
SMI              10.391,76 points  -0,04% 
AEX                 614,46 points  -0,59% 
BEL 20            3.649,74 points  -0,83% 
IBEX 35           8.063,10 points  -1,46% 
 
DJIA             30.046,37 points  +0,16% 
Nasdaq           12.377,87 points  -0,23% 
S&P 500           3.663,46 points  -0,13% 
 
Nikkei 225       26.732,44 points  +0,30% 
 
Cours de change à 06h50 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
EUR/USD      1,2140   +0,23% 
EUR/JPY      126,29   +0,25% 
USD/JPY      104,04   +0,02% 
 
   

A SUIVRE EN FRANCE

Groupe ADP, l'exploitant des aéroports parisiens, publie lundi ses chiffres du trafic en novembre.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient être soutenus lundi par le lancement imminent de la campagne de vaccination contre le Covid-19 aux Etats-Unis et la poursuite des négociations sur le Brexit.

A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 31 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 montait de 70 points, soit 0,5%, et le contrat sur le FTSE 100 grappillait 5 points, soit 0,07%.

Le déploiement du vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech aux Etats-Unis, qui a reçu une autorisation d'utilisation d'urgence de l'autorité sanitaire américaine, la Food and Drug Administration (FDA), au cours du week-end, doit débuter ce lundi, apportant de l'eau au moulin des investisseurs optimistes et éclipsant l'absence de progrès dans les négociations sur un plan de relance et la hausse des cas de Covid-19 dans le pays.

L'indice britannique FTSE 100 risque de se heurter lundi à une certaine résistance, en raison de l'appréciation de la livre sterling après que les dirigeants du Royaume-Uni et de l'Union européenne (UE) ont décidé de prolonger leurs discussions pour tenter de trouver un compromis sur un accord commercial post-Brexit.

Des représentants des deux parties ont affirmé que les divergences sur la question au coeur de leur différend, à savoir dans quelle mesure le Royaume-Uni sera lié aux normes de l'UE en contrepartie d'un accord de libre-échange avec son principal partenaire commercial, diminuaient. Les échanges commerciaux concernés représentent près de 900 milliards de dollars par an.

Dimanche constituait la date butoir fixée par les dirigeants britanniques et européens à laquelle un accord devait être trouvé, sous peine de Brexit "dur" le 31 décembre.

Les investisseurs continuent par ailleurs de surveiller les négociations aux Etats-Unis entre démocrates et républicains concernant de nouvelles mesures pour aider les entreprises, les ménages et les collectivités locales à faire face aux répercussions économiques de l'épidémie. Les parlementaires, comme la Maison-Blanche, sont favorables à un plan avoisinant les 908 milliards de dollars, mais des désaccords subsistent sur des points clés comme le périmètre de l'aide aux collectivités locales et la protection juridique des entreprises.

Vendredi soir, Wall Street a clôturé de manière contrastée. Soutenu par la forte progression de l'action Disney, l'indice Dow Jones (DJIA) est parvenu à grappiller près de 0,2%, à 30.046,37 points, mais l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,1% à 3.663,46 points. Le Nasdaq Composite a reculé de 0,6% à 12.377,87 points. Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a perdu 0,6%, le S&P 500 a cédé 1% et le Nasdaq 0,7%.

En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,3% et l'indice phare des grandes valeurs chinoises, le Shanghai Composite, gagnait 0,5% en fin de séance. En revanche, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,6%.

OBLIGATIONS

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont diminué vendredi, les investisseurs s'inquiétant de l'absence d'avancées dans les négociations sur le plan de relance américain et sur le Brexit.

Le rendement du bon du Trésor à dix ans a reculé de 1,5 point de base, à 0,892%. Sur l'ensemble de la semaine, le titre de référence du marché a perdu 7,5 points de base, accusant ainsi sa plus forte baisse hebdomadaire depuis juin, selon les données de Dow Jones Market Data.

CHANGES

La livre sterling s'inscrit en nette hausse face au dollar et à l'euro après que le Royaume-Uni et l'Union européenne ont convenu de poursuivre leurs discussions sur un accord commercial post-Brexit.

Selon CBA, la livre pourrait reculer vers 1,28 dollars à court terme, contre environ 1,332 lundi matin, en l'absence d'accord et les anticipations concernant les taux d'intérêt britanniques seraient nettement réduites dans ce cas. La devise britannique peut se redresser à 1,36 dollar en cas d'accord, ajoute CBA.

Le dollar baisse lundi face à la plupart des autres grandes devises, dont l'euro, et pourrait encore s'affaiblir cette semaine, les marchés financiers se concentrant sur l'amélioration des perspectives économiques à moyen terme.

La Réserve fédérale (Fed) devrait laisser son taux directeur inchangé jeudi, mais certains analystes s'attendent à ce que la banque centrale américaine augmente ses achats d'actifs ou les modifie en vendant des obligations à court terme pour acheter de la dette à long terme.

Lors de la réunion de septembre du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), quatre membres du FOMC ont indiqué anticiper une hausse des taux d'intérêt d'ici à 2023. Ces prévisions ont été effectuées avant que plusieurs laboratoires pharmaceutiques ne confirment l'efficacité de leurs vaccins contre le Covid-19. Après les annonces sur les vaccins, d'autres membres du FOMC pourraient avancer leurs prévisions pour la première hausse des taux lors de la réunion des 15 et 16 décembre, selon Goldman Sachs. "Cela dit, un message au ton largement restrictif de la part de la banque centrale semble prématuré à ce stade", ajoute la banque.

PETROLE

Les contrats à terme sur le pétrole progressent lundi matin après l'autorisation accordée par la FDA au vaccin de Pfizer contre le Covid-19.

La forte reprise des cours du brut ces dernières semaines pourrait toutefois être alimentée par un trop grand optimisme et risque de ne pas résister en cas de nouvelles mitigées sur les vaccins ou l'économie mondiale, prévient Stephen Innes, responsable de la stratégie pour les marchés mondiaux chez Axi. Même ainsi, "l'avenir des marchés pétroliers paraît bien plus prometteur qu'il y a à peine un mois ", souligne Stephen Innes.

A 7h30, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 51 cents, à 50,48 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 45 cents, à 47,02 dollars le baril.