Après deux tentatives visant à utiliser la portée d’une Private Notice Question (PNQ) pour acculer le gouvernement sur les manquements du secteur mauricien au niveau des services financiers, le Parti travailliste (PTr) ne compte pas abandonner la partie. C’est ce qu’Arvin Boolell, leader de l’opposition, a laissé entendre hier matin, lors d’une conférence de presse des Rouges. À l’agenda : une démarche auprès des opérateurs du secteur pour les amener à ne pas prendre à la légère les répercussions sur la juridiction suivant la parution du nom de Maurice sur une «liste grise», annonciatrice de déficiences stratégiques relativement au blanchiment d’argent. L’une d’elles évoque l’incapacité du pays à fournir, sur demande, des informations claires quant à l’identité des bénéficiaires finaux des projets d’investissement qui se matérialisent à Maurice. Arvin Boolell estime qu’il n’est pas interdit d’imaginer que la suite serait une place sur la liste noire du GAFI. Pour lui, l’heure est à la constitution d’une force commune au niveau des opérateurs et des parties prenantes du secteur des services financiers.

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